La République du Centre est allée à la rencontre de Jahmar Young, le sixième homme de l’Orléans Loiret Basket. Non pas pour parler avec le joueur mais pour s’intéresser à l’homme. Celui-ci a souvent fait parler de lui au cours de sa carrière. Outre son cursus universitaire où il a connu quelques démêlés avec la justice, l’arrière états-unien – qui est père de famille – avait intrigué à la fin de l’année 2012 lorsqu’il a présenté ses velléités de départ.
« Les gens disent des choses sur moi. Ils voient mes tatouages et ont un a priori négatif. Ils me voient comme quelqu’un d’immature. Mais ils ne me connaissent pas ! [...] Je suis totalement à l’opposé de ce qu’ils pensent de moi. Les gens me disent aussi que je suis intimidant. Mais je suis un gars cool, moi ! Quand je mets des manches longues (pour cacher ses tatouages), je suis un gars normal. »
L’ancienne star de New Mexico State revient aussi sur son arrivée en Europe, où il n’aurait jamais pensé voyager même dans ses « rêves les plus fous ».
« Les premiers jours, ça a été un choc des cultures, c’est sûr. Vous vous réveillez, vous ne savez plus où vous êtes. Vous ne savez plus si vous parlez anglais. Mais, en fait, pour moi, Belgrade, c’était un peu comme New York. Je me suis fait beaucoup d’amis là-bas. J’ai vraiment apprécié le temps que j’y ai passé. C’était comme à la maison. J’étais jeune, c’était l’équivalent de ma quatrième année d’université. C’était vraiment sympa et puis les fans, pfft… Les meilleurs que j’ai jamais vus. »
Pour retrouver l’intégralité de l’entrevue, où Jahmar Young parle de Baltimore, sa famille, du PSG ou encore des tatouages, c’est par ici.