Auteur d’un match de très haut calibre contre le Paris-Levallois samedi soir (20 points, 8 fautes provoquées, 8 rebonds et 8 passes décisives pour 26 d’évaluation en 33 minutes), Tony Dobbins a, comme toute son équipe, craqué en fin de match. C’est lui qui a perdu le dernier ballon ayant donné lieu à la contre-attaque d’Antoine Diot qui a marqué le panier de la victoire pour le PL (71-73). Après le match, il s’est donc senti responsable, comme le rapporte La Nouvelle République.
« Je suis le meneur de jeu et ce n’est pas possible que je fasse cela. Que Paris mette un panier à trois points, c’est possible, mais sur la dernière action, que je perde la balle, ce n’est pas possible. C’est de ma faute. »
Une responsabilité aussi prise par son entraîneur, Ruddy Nelhomme.
« On a perdu ce match deux fois. On se coupe une fois la main droite, une fois la main gauche. On joue un peu comme des jeunes joueurs. On manque de lucidité sur la montée de balle, on panique, les situations s’enchaînent et on vient gâcher tout le travail que l’on a fait avant. Étant donné que c’est mon équipe et ce sont mes joueurs, c’est pour moi. C’est de ma faute. »