Angelos Tsamis, l’arrière du Limoges CSP, était l’invité de l’émission Bleu, Blanc, Vert sur France Bleu Limousin. Le Grec, toujours blessé à la cheville, est arrivé en marchant avec l’aide de béquilles au studio. Cette semaine sera clé pour lui qui vit avec d’importantes douleurs à la cheville et qui veut savoir de quel mal il souffre. L’ancien coéquipier d’Amara Sy à l’AEK Athènes espère que sa saison n’est pas terminée.
Il a aussi parlé d’autres sujets, que voici :
Panagiotis Giannakis :
« La vérité c’est une mentalité spéciale, on parle la même langue on se comprend, on pense la même chose. C’est un homme très sérieux dans son travail et juste en particulier avec moi. Il aide tout le monde à avancer, à s’élever. Même si on parle une seule fois avec lui, on évolue quand même. »
Son impact dans l’équipe :
« Je peux apporter plus à l’équipe, match après match j’ai joué de mieux en mieux. J’espère être en meilleure santé pour apporter encore plus mais quand je vais revenir je vais être meilleur c’est sûr. Je ne me sens pas bien en ce moment, j’ai besoin de prendre du temps pour revenir et aider mon équipe. Si tout va bien je vais revenir très bientôt.
J’ai pris le rôle que je dois prendre j’ai écouté le coach, j’essaye de faire tout ce que je peux pour gagner. Parfois je ne marque pas mais je fais des passes et cela me va. L’équipe joue vraiment bien et ça me manque, si vous comparez nos matchs en septembre et maintenant vous verrez la différence. »
La différence avec la Grèce :
« On joue donc plus physique en Grèce, on ne joue pas de la même façon, on a beaucoup plus de systèmes différents. »
L’arbitrage :
« Oui, beaucoup de différences aussi avec la Grèce. Je ne sais pas ce qu’il se passe ici. Déjà tu ne peux pas leur parler, en Grèce on peut faire des grimaces et ici impossible rien… »
Le parquet :
« C’est le pire sol sur lequel je n’ai jamais joué de toute ma vie mais ce n’est pas le problème, on ne se blesse pas à cause du sol. »
Les supporters :
« De voir le drapeau national grec dans les tribunes est un honneur pour moi et le coach aussi je pense, je vous remercie beaucoup pour ça. La première fois que j’ai vu Beaublanc : Waouhhhh (rires). Voir cette ambiance c’est impressionnant ils ont beaucoup de similarités avec la Grèce, on reçoit des choses aussi là bas (rires). Au début on avait pas mal de pression mais maintenant ça va mieux et cela nous sert à avancer, à gagner des trophées.
On doit gagner. Personne ne s’attendait à nous voir gagner le trophée des Champions déjà. Maintenant il faut rester en Pro A et après on prendra les choses petit à petit… On va faire le mieux qu’on peut pour être en playoffs et après on verra ce qui peut se passer. Parfois on gagne et c’est le meilleur moment de la vie, et des fois, on perd et les fans sont déçus. Ils doivent comprendre que ce n’est pas facile, on travaille beaucoup, on s’entraîne dur, on mérite de rester en Pro A. »
La Pro A :
« Nos deux dernières victoires sont incroyables, effrayantes même. On ne sait jamais ce qui peut se passer, on doit toujours être en éveil, il faut y aller petit pas par petit pas. »
Son avenir :
« J’espère rester, je peux apporter. J’aime la façon dont on s’organise, la culture. Je vais essayer d’apprendre un peu le français car pour l’instant je ne connais que des gros mots… »
Coup de cœur :
« Le trophée qu’on a gagné, on l’a. »
Ce qu’il n’a pas aimé :
« Le décès de Thierry Rupert nous a beaucoup affecté, c’est vraiment triste qu’un homme comme cela parte si tôt. »