Non qualifié pour la Leaders Cup, Boulazac a pu bénéficier de plusieurs jours de repos, pour recharger les batteries en vue de la fin de saison. Une fin de saison décisive pour le BBD, qui lutte actuellement pour garder sa place en Pro A. Les joueurs périgoudrins, reposés, sont en tout cas prêts à en découdre à en croire Pierre Sagot, le préparateur physique.
« La plus grande des priorités, c’était de faire couper complètement les joueurs sur les quatre, cinq premiers jours de cette trêve, détaille-t-il dans Sud Ouest. Ils avaient besoin de se régénérer, de se reposer. Il fallait retrouver un peu de tonus, car être dans la difficulté sportive, ça use. (…) On a fait une petite piqûre de rappel pendant deux, trois jours. Mais l’arrivée d’Acker a bouleversé les choses. Il a fallu axer un peu plus les entraînements sur l’aspect basket, pour l’intégrer dans le collectif. Donc la préparation physique a été très courte.
(…) Le groupe est reposé. C’est pas mal. De toute façon, c’est dans la tronche. Il faut retrouver le goût de la victoire, car tout est lié. Quand mentalement tu es dans la difficulté, ça peut être le cas physiquement. »
Interrogé sur l’incroyable avalanche de blessures qui frappe le BBD depuis le début de la saison, Pierre Sagot s’explique difficilement sur ce phénomène.
« J’aurais une analyse si les problèmes étaient d’origine musculaire ! Il y a trois ans, on avait eu plein de blessures aux ischio-jambiers. Ça voulait dire que quelque chose n’allait pas dans la préparation physique. Mais là… Ce sont surtout des chocs, des contusions. J’ai quand même ma petite idée : quand tu es dans le dur, tu es parfois moins concentré. Sur tes déplacements par exemple. Ce sont des blessures de maladresse. J’en ai parlé avec d’autres préparateurs physiques, dans d’autres sports. Je pense que le lien est là. En Pro B, on avait eu le même phénomène quand l’équipe ne marchait pas bien. »