En septembre dernier, David Mélody (1m84, 1977) a entamé sa 16e saison de basketteur professionnel. Le natif de Clermont-Ferrand a connu toutes les divisions de l’élite française, de la Nationale 1 (Stade Clermontois), à la Pro A (Vichy, Dijon) en passant par la Pro B (Vichy, Saint-Étienne, etc.). A Dijon depuis 2010 où il a retrouvé Jean-Louis Borg, son ancien coach de Vichy notamment, Mélody est l’une des pierres angulaires du système de jeu mis en place par Borg, tant sur le plan offensif que sur le plan défensif.
Après une bonne saison 2011/2012 (9,3 pts, 2,5 pds, 2,2 rbds), le champion de France de Pro B 2004 et 2007 a connu un premier tiers de championnat plutôt compliqué, à l’image de son club. Lors des 19 premières journées, David Mélody a tourné à 6,2 points à 32% de réussite aux tirs (son plus faible total de points en 7 saisons parmi l’élite), 2,5 rebonds et 1,7 passe décisive pour 6,5 d’évaluation. Moins percutant et efficace en attaque, il restait toujours un baromètre de son équipe sur le plan défensif. Mais depuis cinq rencontres, il est redevenu ce joueur incisif des deux côtés du terrain.
Fin février, la victoire de la JDA Dijon sur le parquet du Paris-Levallois est un déclic pour lui (14 pts et 16 d’éval). Sur les cinq dernières confrontations face à d’autres pensionnaires de Pro A, il tourne à 11,8 points (45% de réussite aux tirs dont 42% à 3-pts), 3,8 passes décisives, 3,4 rebonds et 3,2 interceptions pour 16,6 d’évaluation. Hier soir, avec 8 interceptions contre Le Havre, il a même égalé le record de la saison établi par Nobel Boungou-Colo. S’il réalise un match plein la semaine prochaine, il pourrait même être candidat au titre de MVP du mois. Un vrai second souffle… à 36 ans.
David Mélody (photo : Claire Macel)