Après Cholet lundi soir dernier, nouvelle défaite sur le fil pour Nancy ce soir (75-77). Marcellus Sommerville a raté le tir de la gagne.
Rapidement menés par les visiteurs chalonnais (15-21, 10e), les Nancéiens, adroits comme peu de fois cette saison (29/58 aux tirs dont 5/17 de loin), se sont ensuite ressaisis en haussant leur niveau défensif : dix minutes plus tard, après avoir passé un 22 à 14 sous l’impulsion de Claude Marquis (15 points à 6/8 aux tirs et 4 rebonds en 27 minutes de jeu), ils rejoignaient les vestiaires avec un matelas de deux unités d’avance (37-35, 20e).
Après la pause, cette légère avance à la marque était même améliorée par Souleyman Diabaté (8 points à 4/8 aux tirs, 4 rebonds et 7 passes en 32 minutes de jeu) et consorts. L’abattage de Shelden Williams sous les cercles (15 points à 6/10 aux tirs et 4 rebonds en 26 minutes de jeu) ne semblait pas perturber les locaux plus que ça (58-55, 30e). Même si JBAM assurait en sortie de banc avec 14 points à 6/11 aux tirs, 5 rebonds et 2 interceptions en 13 minutes de jeu seulement.
Jusqu’à ce que Blake Schilb ne se réveille, comme souvent au Palais des Sports Jean Weille depuis qu’il est en Pro A… 7 points pour débuter le dernier quart-temps, et une avance de sept longueurs pour l’Élan Chalon-sur-Saône à quelques minutes de la fin (63-70, 35e). On se disait alors que les mouches avaient cette fois-ci définitivement changé d’âne.
C’était sans compter sur Marcellus Sommerville (17 points à 8/13 aux tirs, 10 rebonds, 2 interceptions et 3 passes en 33 minutes de jeu), Hervé Touré (11 points à 3/7 aux tirs4 rebonds, 1 contre, 1 interception et 2 passes en 30 minutes de jeu) et Jamal Shuler (13 points à 5/13 aux tirs et 3 passes en 28 minutes de jeu). Le SLUC Nancy passait alors un sanglant 12 à 0 en 4 minutes de jeu : 75 à 70 pour les Lorrains à 1 petite minute de jeu.
Des efforts qui avaient sans doute mangé toute l’énergie qui restait aux hommes de Jean-Luc Monschau, pénalisé par une faute technique en cours de partie… Blake Schilb passait alors 7 points de rang (pour un total de 14 sur les 10 dernières minutes de jeu), permettant à ses partenaires de finir fort, et surtout de gagner.
Les Couguars (8-17) n’ont désormais qu’une victoire d’avance sur les deux derniers de la classe… À moins que Poitiers (7-17) ne gagne face à Dijon lundi prochain.
Les hommes de Gregor Beugnot, quant à eux, restent au contact de Strasbourg (17-8).