Au club depuis 2005, Philippe Hervé a tout connu avec Orléans. Du titre de Pro B jusqu’à l’Euroleague, en passant par une finale en Coupe de France, le technicien a fait du club orléanais un club qui compte dans le basket français. Alors qu’il lui reste une année de contrat (qui arrive à son terme en juin 2014), le natif de Fontainebleau ne cache pas, dans une interview accordée à L’Hebdo d’Orléans, que sa fin de contrat devrait être synonyme d’un nouveau départ pour lui et l’OLB.
« J’arriverai au terme de mon contrat en juin 2014. Je garde à l’esprit que ça fera alors neuf ans et que ça fera un long bail. Il sera peut-être bon pour le club et pour moi d’y mettre un terme. »
La fin de saison 2014 devrait donc être synonyme de départ pour Philippe Hervé, qui ne cache pas son attirance pour l’Espagne. Mais également son attachement pour la France. De quoi donner d’avantage de poids encore à un éventuel retour, à moyen terme, à Chalon ?
« Il y a un championnat majeur en Europe aujourd’hui, c’est l’Espagne. Une ligue qui se développe, c’est la Turquie. La Grèce ? Il n’y a que deux équipes de bon niveau. L’Asie ? Ça me parait compliqué. Je suis à un moment de ma vie où j’ai encore… quoi ? Dix ans de coaching ? Et puis il y a des choses qui me relient à la France. Je vais être grand-père au mois de juin. Les destinations exotiques, ça me paraît trop tard. »
« S’il n’y a pas de nouvelle salle, ce sera difficile pour Orléans de maintenir son ambition »
Enfin, concernant l’avenir d’Orléans Loiret Basket, le manager se dit convaincu que, sans la construction de l’Arena, le club ne pourra pas continuer à grandir.
« L’avenir dépend de l’Arena. Aujourd’hui on a le Palais des Sports le moins adapté pour le sport de haut-niveau. Le Zénith on ne l’a pas autant à disposition qu’il était envisagé à une époque. Donc l’avenir s’inscrit forcément en pointillés. C’est d’ailleurs la difficulté majeure de l’équipe dirigeante. S’il n’y a pas de nouvelle salle, ce sera difficile pour Orléans de maintenir son ambition. »