Deux matchs pour s’ajuster, puis la machine est en route. Après 2 rencontres très discrètes (5 minutes en cumulé), Juan Palacios a prouvé depuis 8 rencontres qu’il avait bien le niveau de la Pro A. Arrivé dans la banlieue parisienne début janvier en remplacement de Chris Massie, le Colombien est l’une des raisons principales de la bonne série de la JSF (7 victoires lors des 9 derniers matchs).
Utilisé avec parcimonie par Pascal Donnadieu (moins de 19 minutes), le numéro 16 nanterrien sait faire bon usage des ballons qui passent entre ses mains (8,7 points à 51%, 0,6 ballon perdu) tout en apportant un écho au rebond (3,2 prises) et à la passe (2,3 offrandes lors des 4 dernières rencontres).
S’il reste le plus souvent dans l’ombre (5 matchs sur 9 sous la barre des 10 d’évaluation), l’ancien étudiant de Louisville est aussi capable de coups de chaud, comme il l’a prouvé face à Nancy (19 points à 8/11, 4 rebonds, 2 passes pour 22 d’évaluation en 22 minutes) ou encore contre le leader Gravelines-Dunkerque (19 points à 8/14, 4 rebonds, 3 passes pour 18 d’évaluation en 24 minutes). C’est bien simple, à chaque fois que son pivot passe la barre des 10 d’évaluation, la JSF s’est toujours imposée jusqu’à maintenant.
Opposés au Havre ce soir, les banlieusards ont cette fois-ci l’occasion de creuser l’écart dans le sprint final pour les playoffs. Actuellement 7e avec 14 victoires et 12 défaites, un succès leur donnerait un peu d’air dans le duel qui les oppose à Orléans et Dijon, qui se déplacent respectivement à Roanne et au Mans ce week-end.