Samedi soir, l’ASVEL a perdu à Nancy (94-79). La deuxième défaite de suite pour Lyon-Villeurbanne après l’échec à Levallois mercredi en demi-finale de la Coupe de France contre le Paris-Levallois. Après la rencontre, Pierre Vincent, l’entraîneur villeurbannais, a expliqué les raisons de la défaite.
« Nancy est une équipe qui jouait sous pression et qui mise beaucoup sur le shoot à trois points. Or, le tir extérieur, c’est une arme à double tranchant. Malheureusement, pour nous, ce soir, ils ont tout mis dedans. Et quand tu mets une fois dedans, tout le monde devient euphorique, et nous, on ne peut pas tout contrôler.
« Les fautes n’ont pas été sifflées »
La clé, ce sont tous les ballons perdus sur des passes bêtes, des ballons perdus directement dans les mains. Derrière, c’est contre-attaque et dunk, on a du laisser au moins dix points comme ça ! Donc c’était facile pour Nancy de prendre confiance.
On essaie de défendre proprement, mais on aurait peut-être du mettre plus de tartes. Et puis aujourd’hui les fautes n’ont pas été sifflées. Ils sont vraiment très protégés sur les écrans, il y a pourtant des règles là-dessus, il faut les respecter !
C’était notre troisième match en six jours, et mine de rien, ça doit commencer à peser. Quand je vois Edwin complètement cuit à la fin du match… Mais on est aussi très fragile ! Et Nancy est une grosse équipe quand elle est au complet. Sommerville, Marquis, Diabaté, Touré… ce ne sont pas n’importe qui, on a été dominé. »