Président du Limoges CSP depuis 2004, Frédéric Forte va vivre un nouveau derby demain, face à Boulazac. Une équipe que le CSP a souvent croisé ces dernières saisons. Un derby que les Limougeauds, maintenus (à l’inverse du BBD), vivront sans pression, après avoir connu de nombreux changements durant la saison (départs de Bavcic, Desroses et Walker).
« On s’est rendu compte rapidement que le groupe manquait de talents. Cette saison, notre volonté était de ne donner les clés du camion à personne, mais plutôt de bâtir un groupe solide, pas seulement basé sur les individualités, confie le président Forte à Sud Ouest.
Là, on savait qu’on n’avait pas les moyens de recruter des joueurs de haut niveau d’entrée. On a pris de bons joueurs comme Ty Walker, mais qui n’a pas su s’adapter alors qu’il avait toutes les qualités pour nous apporter quelque chose. On a continué à chercher et quand on en a eu la possibilité, on a fait venir des Brockman, Plaisted et Gipson qui ont mis l’équipe sur les rails, en plus d’avoir un chef en haut de la pyramide. »
Le maintien acquis après la première saison de Panagiotis Giannakis à la tête de l’équipe, le CSP veut désormais continuer à grandir.
« On cherche à grandir à notre rythme. Je suis président depuis 2004, je n’ai jamais essayé de mettre la charrue avant les bœufs.J’ai adoré la célébration des vingt ans du titre européen, un moment fabuleux pour le basket français. Moi, je souhaite que Gravelines remporte l’EuroChallenge pour que des jeunes, devant leur télé, aient envie de jouer au basket par l’intermédiaire de moments magnifiques, comme on a pu les vivre en 1993. Dorénavant, le même engouement existe avec l’équipe de France qui bénéficie d’une génération exceptionnelle.«