Edwin Jackson n’en finit plus de faire parler de lui cette saison. 4,2 secondes à jouer à l’Astroballe entre l’ASVEL et Chalon, les deux équipes sont à égalité (75-75). Le Lyonnais hérite de la gonfle à 10 mètres du cercle. Découvrez la suite.
En conférence de presse, l’arrière de Villeurbanne est revenu sur cette action :
« Le coach a fait un play où il fallait que je remonte chercher la balle et après, il fallait switcher sur un pick’n roll. Mais j’ai demandé de ne pas le faire, c’est plus difficile pour se créer un tir. Je préférais shooter en un contre un. Il restait quatre secondes. Au mieux, il rentre. Au pire, on va en prolongation. Je suis content que le coach ait fait l’action pour que ce soit moi qui tire. Et ça s’est bien passé. Si j’avais prévu de shooter de si loin ? À l’entraînement, je fais des séries à cette distance, même après dribble. Donc quand j’ai vu que Jordan reculait et que le temps s’égrainait, j’ai pensé que c’était plus facile de prendre un tir lointain pour moi, surtout que Jordan Aboudou est plus grand que moi. Donc voilà, j’ai pris mes appuis. C’était mieux d’avoir de l’espace pour shooter plutôt que d’aller m’enferrer dans la défense et d’avoir un tir plus difficile. Quant à finir debout sur la table de marque, c’est pour communier avec le public qui est de plus en plus présent. Je suis content de mettre ce genre de tir, j’espère que les gens s’en rappelleront. Ça ne va pas être loin d’être le plus beau tir de ma carrière. Mais ce n’est pas le premier au buzzer, j’en avais déjà mis un à Nanterre. »
Désolé de la faible qualité, vidéo prise par le biais d’un téléphone portable