A l’aube de la saison 2012/13 de Pro A, Andrew Albicy, qui est de retour au Paris-Levallois, a répondu à une interview de 20 minutes. Le meneur revient sur ses récents objectifs ratés, comme la draft NBA.
« Je suis passé à autre chose même si je n’oublie pas. Ce sont des épreuves qui me feront avancer et revenir plus fort. Ce n’est pas un souci. Je me sens encore plus motivé. Revenir à Paris, ce n’est pas un retour en arrière. C’est juste un choix que j’ai fait à la suite de mon échec. [...] La NBA, ce n’est pas fini, il y a d’autres manières d’y aller (que la draft). Je ne tire pas un trait dessus. »
L’autre désillusion d’Andrew Albicy a été de ne pas participer aux Jeux Olympiques. De quoi lui donner encore plus le goût de travailler dur pour retrouver l’équipe de France.
« J’étais frustré de ne pas être dans l’équipe. [...] Je suis revanchard, je n’aime pas les échecs donc je dois rebondir. [...] Les JO, j’ai fait une saison pour y être. Mais on ne peut plus revenir en arrière, c’est comme ça. Maintenant il y a Rio et j’essayerai d’aller là-bas. Je veux faire une saison encore meilleure que les autres pour retrouver les Bleus. Avec Vincent Collet, le sélectionneur, je n’ai pas eu de discussion. On verra l’été prochain. »
photo : Sébastien Meunier
Désormais, le MVP de l’Euro U20 2010 est concentré sur la saison 2012/13 avec le PL. Il formera notamment un superbe duo à la mène avec Antoine Diot.
« Avec l’équipe qu’on a, on peut être dans le top 4. (Avec Antoine), on se tire vers le haut. On essaye de se mettre la misère pour évoluer tous les deux. Je le connaissais déjà depuis les équipes de France de jeune, puis à l’Insep. »
En dernier point, Andrew Albicy revient sur les ambitions du club qui pourraient se tourner vers les Qataris qui ont déjà investi dans les clubs de football et handball de la capitale.
« Si ça continue comme ça, ça va sûrement arriver dans le basket. C’est bien pour nous. Paris mérite un gros club de hand, foot, basket. C’est une ville phare en Europe. On n’aura pas besoin de ça pour parler de titre. Mais si on peut avoir des joueurs beaucoup plus forts, de classe Euroligue, on ne va pas dire non. Avec l’équipe qu’on a déjà là, on peut faire de belles choses. »