C’est fait, Denain a enregistré sa première victoire de la saison, samedi, sur le parquet d’une équipe de Charleville-Mézières qui n’en fini plus de dégringoler (6 défaites consécutives). Les troupes de Francis Charneux ont donc le moral en berne, comme l’a souligné le meneur de l’Etoile, Fabien Calvez, dans l’Union.
Dans un championnat aussi dense que la Pro B, la moindre erreur ne pardonne pas, surtout pour les équipes qui se battent pour le maintien, avoue le meneur carolomacérien.
« On n’est encore qu’au début du championnat, mais si on perd des points à domicile contre Denain, ça s’annonce compliqué. On avait vu à la vidéo que cet adversaire défendait beaucoup en zone-press, pourtant on a encaissé quatre points dès la première mise en place. On n’était pas prêt mentalement à aborder un match de Pro B. On a fourni beaucoup d’efforts pour revenir à 4-5 points, mais on est parti de trop loin pour espérer gagner. »
Malgré son gros match (18 points à 7/9, 4 rebonds, 7 passes pour 29 d’évaluation), le français refuse de se placer au dessus de ses coéquipiers.
« La défaillance a été collective. Personne n’a surnagé, on a pourtant besoin des dix joueurs parce qu’avec l’enchaînement des matches, ça devient dur physiquement. Il y a eu des moments de sursaut, mais les Américains ont été un peu absents, alors que la triplette d’en face nous a fait mal. »
Conscient qu’il faudra que lui et son équipe se reprenne au plus vite pour enrayer la spirale négative dans laquelle ils se sont placés, Calvez se veut rassurant quant à la réaction attendue de ses troupes.
« Le classement se divise en deux parties. On va se battre avec Nantes, Hyères-Toulon ou Fos-sur-Mer pour le maintien. On s’aperçoit aujourd’hui que ces clubs changent leur équipe. Mais on n’est pas en crise, on compte deux victoires. On est toujours devant Bordeaux et Denain. Le championnat est loin d’être fini, mais on a besoin de réagir. »