Les joueurs états-uniens évoluant en France parlant français sont toujours bien vus. Et ceci car ils sont, pour beaucoup, trop rares. C’est pour ce motif que le capital sympathie de Chris Hill devrait augmenter en flèche.
Le nouveau joueur d’Orléans est en effet parfaitement bilingue. C’est dans un français qualifié de « quasi sans équivalent chez ses compatriotes de Pro A » qu’il a répondu au journaliste de La République du Centre.
C’est lors de son premier passage en France (en 2005/06, il a joué à Évreux, en 2006/07 à Clermont) que le pigiste médical de Dwayne Broyles a commencé à apprendre la langue de Molière, notamment parce qu’il y a rencontré sa femme. Il a ensuite porté les couleurs de Liège puis du Spirou Charleroi, deux clubs situés en Wallonie, pendant quatre ans.
« J’ai appris l’allemand à l’université. En France, j’ai juste suivi un programme pour acquérir du vocabulaire et j’ai simplement fait des efforts. Rien que pour comprendre ma femme et sa famille. Maintenant, j’arrive à regarder la télé française et à saisir ce qui se dit. Je lis même des livres en français. C’était important pour moi de faire cette démarche. Si tu habites dans un pays, il me semble normal que tu essaies d’apprendre la langue. Bien sûr, ça a été dur. Et d’ailleurs, je veux encore progresser. En France, et contrairement à la Belgique, les entraîneurs continuent d’utiliser le français. Cela va me permettre de m’a-mé-lio-rer (il bafouille). Je n’arrive jamais à dire ce mot ! »
Le natif d’Indianapolis ne fustige pas ses compatriotes qui ne font pas cet effort. Mais c’est l’un d’entre eux qui l’a inspiré dans cette démarche.
« Durant ma première année en France, j’ai été impressionné par Ben Dewar, qui parlait plutôt bien le français alors qu’il ne jouait pas depuis longtemps en France. Je me suis dit : ‘Waoh ! Il faut que je fasse aussi bien que lui’. »