En ouverture de l’Euro, la Grande-Bretagne a réalisé la surprise du jour en s’imposant face à la Serbie (76-68).
Euro (F) : Highlights de Serbie vs Grande-Bretagne
Ribar Baikoua et 3 autres recrues à Luçon (NM2)
Les départs de Cyrille Dacourt et Steve Borval vers Lorient actés et après l’arrivée de Matthias Jeanville, le Luçon Basket Club poursuit son recrutement et enregistre 4 nouvelles signatures.
Le pivot Mindaugas Kalvelis (2,05 m, 33 ans) évoluait en 2e division lituanienne la saison passée mais est déjà passé par la France, affichant 5,5 points à 45,5%, 4,2 rebonds et 0,8 interception pour 7,0 d’évaluation en Nationale 1 en 2007. Dans la peinture, il sera secondé par Philippe Papyion (2,02 m, 25 ans), qui arrive quant à lui de Poligny (NM2).
Sur les ailes, l’états-unien Jamar Moore (2,01 m, 24 ans) a réalisé son cursus universitaire à West Florida (14,3 points à 45,7%, 7,9 rebonds, 4,2 passes et 1,2 interception en 31 minutes). Enfin, l’ancien espoir du PB 86 Ribar Baikoua (1,91 m, 22 ans) tentera de se relancer au poste 2 après une saison blanche. Il tournait à 9,7 points à 38,4%, 4,0 rebonds et 2,3 passes en 27 minutes en Espoirs en 2011-2012 sans être rentré en jeu avec les pros.
Par ailleurs, Naîm El Khdar, Sylvain Grimaud et Erwan Delourme restent quant à eux au club. Le LBC n’a donc plus qu’à trouver un meneur pour quasiment finaliser son recrutement. Alors qu’un joueur est ciblé et a priori d’accord pour signer, on n’attend plus que l’officialisation de la nouvelle.
Jawan Carter, nouveau meneur de l’Hermine de Nantes (Pro B)
Après les signatures d’Alexis Desespringalle et de Souarata Cissé, c’est désormais Jawan Carter (1,80m, 1987) qui rejoint l’Hermine de Nantes comme l’indique le site du club. Et le club de la Cité des Ducs a encore fait marcher la filière polonaise (après LaMarshall Corbett l’été dernier) puisque ce meneur états-unien de 26 ans évoluait la saison dernière au SKS Polpharma, une équipe qui a terminé à la huitième place du championnat polonais. Aux côtés de Ben McCauley (ex Strasbourg, Roanne), le nouveau nantais n’a pas été étranger à la saison correcte de son club puisqu’il tournait à 14,2 points (55% à 2 points et 37% à 3 points), 1,8 rebond et 3,7 passes décisives pour 13,7 d’évaluation en 28 minutes par match.
Également passé par Darussafaka en Turquie (14 points à 46%, 2,6 rebonds et 1,3 passe), Carter a surtout connu un cursus universitaire accompli. Ce natif de Chester en Pennsylvanie a fait les beaux jours de Delaware en NCAA pendant trois saisons (15,0 points en 2008/2009, 18,2 points en 2009/2010, 16 points en 2010/2011). Durant cette période, Carter a été nommé meilleur marqueur de l’État et a été présent dans les différentes All-Team. C’est un joueur réputé pour être un bon organisateur. Pas forcément explosif sur son dribble, l’Américain possède un tir extérieur très fiable. C’est donc un renfort de poids pour l’Hermine de Nantes bien décidé à faire mieux que leur seizième place acquise la saison dernière.
Sa carrière :
- 2008/2009 : Delaware (NCAA)
- 2009/2010 : Delaware (NCAA)
- 2010/2011 : Delaware (NCAA)
- 2011/2012 : Darussafaka (Turquie)
- 2012/2013 : Polpharma (Pologne)
Par Léo Belnou.
Romaric Racon signe à Saint-Léonard (NM2)
Sixième de la poule C de NM2 cette saison, l’Étoile d’Or Saint-Léonard (club d’Angers) vise ouvertement la montée en NM1 dès la saison prochaine. En effet, après Ahmed Fellah, Saint Léonard se renforce encore un peu plus avec l’arrivée de Romaric Racon (1,96m, 21 ans). Cet ailier-fort de 21 ans évoluait à l’Hermine de Nantes en Pro B depuis deux saisons. Mais ce natif de Cayenne était un manque de temps de jeu et tournait seulement à 0,3 point par match avec l’équipe professionnelle. En parallèle, il poursuivait sa progression en jouant avec la réserve en Nationale 3. A la recherche de temps de jeu et de responsabilités, Racon rejoint donc le projet de Saint Léonard.
Par Léo Belnou.
Euro (F) : La République Tchèque tombe d’entrée (60-39)
Vice-championne 2010 et auteur quart de finaliste aux Jeux olympiques de Londres – souvenez-vous, elles avaient longtemps dominé la France avant un dernier quart temps renversant -, la République Tchèque est tombée d’entrée dans cet EuroBasket 2013. Et lourdement ! Elles ont pris 21 points contre la Biélorussie à l’issue d’un match qui ne restera pas gravée dans les mémoires.
Toute la partie, les coéquipières de l’ancienne Berruyère Ilona Burgrova ont souffert d’une incroyable maladresse et n’ont jamais réussi à se reprendre. Déjà à -14 à la fin du premier quart temps (21-5), elles sont revenus à 10 unités à la mi-temps (27-17) et à la fin du troisième quart temps (39-29) avant de craquer physiquement en fin de rencontre.
L’intérieure Yelena Leuchanka – qui évoluait en Chine cette saison – termine meilleure marqueuse de la partie avec 14 points en plus de ses 8 rebonds.
Euro (F) : La Turquie tranquille contre l’Ukraine (78-52)
Favorite du groupe A, la Turquie s’est largement imposée contre l’Ukraine en fin d’après-midi. Les Turques, vice-championnes d’Europe en titre, ont fait l’écart dès le premier quart temps (24-11) grâce à leur intérieure états-unienne naturalisée Quanitra Hollingsworth (15 points à 7/13 et 5 rebonds en 18 minutes). Au final, elles se sont imposées 78-52. Elles joueront demain contre le Monténégro qui a battu la Slovaquie plus tôt dans l’après-midi (77-63).
Euro (F) : Les Bleues écrasent la Lettonie (62-39) d’entrée
Sans aucune surprise, l’équipe de France féminine a débuté l’EuroBasket 2013 par une large victoire contre la Lettonie (62-39). Jamais les Braqueuses n’ont été inquiétées par la formation balte dans une Arena Loire pleine à craquer (5 042 spectateurs).
D’entrée l’équipe de Pierre Vincent a montré qui étaient les patronnes. Sur un 2+1 d’Emilie Gomis, les Bleues menaient déjà de 7 points (9-2) après 2 minutes et 28 secondes de jeu. Moins inspirées offensivement ensuite dans ce premier quart temps, les Françaises finirent tout de même la période à +8 (15-7) grâce à leur défense de fer.
Avec le retour de Sandrine Gruda sur le parquet, intenable physiquement pour les Lettones, les Bleues ont accentué l’écart avant la mi-temps. L’ancienne joueuse de Valenciennes en était déjà à 9 points, 4 rebonds et 3 interceptions en 14 minutes (+14) à la pause malgré sa maladresse (3/7 aux tirs et 3/7 aux lancers francs) et son équipe menait 33-14 à la pause.
Une fois la mi-temps passée, Isabelle Yacoubou, qui a démarré dans le cinq majeur pour la deuxième mi-temps après avoir commis deux fautes offensives en 1 minute en première mi-temps, a fait parler sa puissance près du cercle. Mais sans doute moins motivées au vu de l’écart au tableau d’affichage, les Bleues ont levé le pied et concédé de nombreux points sur deuxième à cause d’un manque d’effort sur les écrans de retard. Résultat des courses, à dix minutes de la fin, les Lettones étaient revenues à -17 (50-33).
Pour remettre un coup sur la tête des coéquipières d’Elina Babkina, Pierre Vincent avait décidé de repartir avec une raquette Sandrine Gruda – Isabelle Yacoubou. Pas encore satisfaite après son excellent troisième quart temps (11 points à 5/5 et 2 rebonds en 6 minutes), l’ancienne Tarbaise a continué à dominer sous les cercles (17 points à 7/7 en 11 minutes au final) aussi bien en attaque qu’en défense où elle a signé un énorme contre sur Ieva Krastina. Les Bleues pouvaient ensuite déroulé pour s’imposer 62-39 face à leurs faibles adversaires du soir.
Deux statistiques à retenir de ce premier match ? 26,3%, soit l’adresse aux tirs des Lettones, et seulement 6 lancers francs tentés.
Demain, les Braqueuses auront rendez-vous avec la Serbie – battue par la Grande Bretagne aujourd’hui – toujours à l’Arena Loire à 21 heures.
Euro (F) : L’Espagne remporte le choc contre la Russie (77-72)
Dans le choc du groupe B à Vannes, l’Espagne s’est imposée contre la Russie (77-72). Après un premier quart temps serré (21-18), les coéquipières d’une Alba Torrens exceptionnelle (30 points à 10/20 en 36 minutes) ont pris le dessus dans le deuxième quart temps pour mener de 9 points à la pause (38-29).
Malgré la présence de l’Etats-unienne naturalisée Epiphanny Prince (13 points à 3/10 et 4 balles perdues), de retour de blessure, la Russie a n’a pas réussi à revenir (-13 à la 39e) avant la dernière minute (72-70 à 19 secondes de la fin sur un lancer de Prince), mettant un gros coup de pression aux Ibériques qui se sont finalement imposées 77-72 au jeu des lancers francs.
L’Espagne retrouvera l’Italie demain alors que la Russie affrontera la Suède.
Summer League Pro de Limoges : La bande-annonce
Pour la deuxième année consécutive se déroulera à Limoges la Summer League Pro dont Catch & Shoot est partenaire. Voici la bande-annonce. Pour en savoir plus sur l’événement, cliquez ici. Il ne reste plus que vingt places.
Randoald Dessarzin, nouveau coach de Lausanne
Après six ans de bons et loyaux services, Alain Maissen a décidé de démissionner de sa fonction d’entraîneur du BBC Lausanne. Pour lui succéder, les dirigeants, ainsi que l’ex-entraîneur ont opté pour Randoald Dessarzin (49 ans). Ce dernier a signé pour une saison et occupera également la fonction de directeur technique au sein du club. Le Jurassien quitte donc Lugano (vice-champion de Suisse cette année). Il est revenu sur cette signature pour le quotidien suisse, 24 heures.
« Bien que je reste un globe-trotter dans l’âme, je désirais offrir un meilleur équilibre à mon existence. Raison pour laquelle je retournerai dans l’enseignement, mon autre passion, dès la prochaine rentrée, à raison de 20 périodes hebdomadaires. Je donnerai l’éducation physique au Gymnase des Chamblandes à Pully. Et puis, c’est le plus important, je crois au projet du BBC Lausanne. D’autant plus que la ville est réellement derrière nous. J’ai eu de très bons contacts avec ses représentants. »
L’ex-entraîneur de la JDA Dijon (2007-2010) veut donc offrir un avenir au club de Ligue B.
« Je me réjouis de retrouver certaines valeurs. J’ai toujours aimé former des jeunes joueurs, et soutenu leur intégration dans les équipes que j’ai dirigées. Cela s’est parfois retourné contre moi parce que les dirigeants utilisent souvent un double langage. Ils veulent à la fois viser le titre dans un avenir immédiat et faire confiance aux jeunes dans le même temps. Ce n’est tout simplement pas possible. Je ne veux plus que l’on m’impose des joueurs sans mon assentiment. Ce ne sera pas le cas à Lausanne. Dans le cas contraire, je m’en irai sur-le-champ. Je suis là pour construire une équipe, pas pour faire n’importe quoi. »
Cheick Soumaoro et Mathias Nicollin signent à La Charité (NM2)
La Charité (NM2) sort d’une saison compliquée. Les coéquipiers d’O’Neal Mims (qui va quitter le club) ont terminé dixième de la poule D de Nationale Masculine 2 (11 victoires pour 15 défaites). Pour faire mieux l’an prochain, les dirigeants se sont au mis au travail.
Ainsi, Le Journal du Centre vient d’annoncer les signatures de l’ailier fort malien Cheick Soumaoro (2,05 m, 23 ans) et de l’intérieur Mathias Nicollin (2,07 m, 25 ans). Le premier a été aperçu sur les parquets de Pro A. En 2009, il avait joué deux matchs avec le SPO Rouen (3,5 points à 60% aux tirs, 1 rebond et 0,5 passe pour 4,5 d’évaluation en 3 minutes). Le deuxième découvrira son sixième club après des passages à Bourg-en-Bresse, Clermont-Ferrand, Issoire, Poligny et Vitré. Les deux joueurs évoluaient cette année sous les couleurs de Vitré (NM2). Lors de la saison 2011-2012, ils jouaient déjà ensemble à Poligny (N2).
Strasbourg veut conserver Toupane et Ricardo Greer, Ajinça sur le départ
Finaliste malheureux du championnat de France, Strasbourg doit maintenant se tourner vers la saison 2013/14. Alors que la SIG a déjà bien avancé son recrutement avec l’arrivée de Jérémy Leloup et les prolongations de Louis Campbell et Romain Duport, le club alsacien a ciblé deux priorités. Le président Martial Bellon les détaille dans les colonnes des Dernières Nouvelles d’Alsace :
« Il y a des discussions avec Axel Toupane, on a tous conscience de ce qu’il symbolise. Et ce n’est pas un secret que l’on souhaite conserver Ricardo Greer. »
Formé au club, Axel Toupane (1,97 m, 20 ans) s’est complètement révélé cette année. Bien responsabilisé par Vincent Collet avec plus de seize minutes par match et 22 titularisations, le natif de Mulhouse a su faire parler ses immenses qualités défensives (comme en demi-finale des playoffs face à Edwin Jackson) et son culot en attaque. Alors qu’il est parvenu à hausser son niveau de jeu en playoffs (3,7 points à 42%, 1,5 rebond et 0,7 passe pour 3,7 d’évaluation en saison régulière ; 4,6 points à 37%, 3,1 rebond et 0,8 passe pour 6 d’évaluation pendant les phases finales), il y a donc de fortes chances de le voir encore porter le maillot strasbourgeois avec la perspective de découvrir la Coupe d’Europe.
En revanche, l’affaire semble plus incertaine en ce qui concerne Ricardo Greer (1,96 m, 34 ans). Auteur d’une nouvelle saison exceptionnelle (13,6 points à 53% aux tirs, 6,8 rebonds, 4,4 passes pour 18,6 d’évaluation en 40 rencontres disputées), le Dominicain est courtisé par de nombreux clubs, Limoges entre autre. S’il ne serait pas contre rester à Strasbourg, le MVP de Pro A 2010 souhaite surtout parapher un contrat pluriannuel. Et réclamera probablement la présence de Jeff Greer, lui aussi en fin de contrat, à ses côtés. Alors qu’ils ont joué six saisons ensemble, les deux frères ont toujours atteint les playoffs et ont remporté deux titres de champion de France. Reste donc à voir si la SIG pourra répondre favorablement aux requêtes de son homme à tout faire.
Enfin, l’autre intérieur star de Strasbourg ne devrait pas s’éterniser en Alsace. Arrivé en janvier 2012, Alexis Ajinça (2,15 m, 25 ans) va quitter le club du Bas-Rhin après un an et demi de bons et loyaux services. En grands progrès cette saison (15,3 points à 58%, 6,2 rebonds, 1,5 contre pour 16,7 d’évaluation), l’ancien pivot de Hyères-Toulon est dans le viseur de nombreux clubs européens, voir de certaines franchises NBA, aux moyens largement supérieurs à ceux de la SIG :
« C’est simple, ce n’est pas accessible » a confié Martial Bellon aux DNA.
Une perte qui serait plus facile à compenser si Ricardo Greer acceptait de prolonger l’aventure avec Strasbourg.
JP Siutat : « Notre volonté est de faire en sorte qu’Angers puisse monter en LFB »
Présent pendant trois jours à Trélazé dans le cadre de l’Euro Féminin, Jean-Pierre Siutat est revenu avec Angers Infos sur la situation de l’UFAB, le club d’Angers situé à quelque encablures de Trélazé. Champion de France de LF2, le club de Brito De Souza s’est vu refuser une première fois la montée à cause d’un centre de formation non homologué. Le président de la FFBB a quelque peu clarifié la situation indiquant que la Fédé souhaitait qu’Angers monte.
jk
Pierre Vincent : « Entrer dans une compétition c’est toujours compliqué, en particulier quand on est attendu »
Hier soir, l’équipe de France féminine s’est facilement imposée (62-39) face à la Lettonie pour le match d’ouverture de son EuroBasket. En zone mixte (propos recueillis par Gabriel Pantel-Jouve), le coach des Bleues, Pierre Vincent, est revenu sur les heures qui ont précédé ce premier match des françaises devant leur public. Jamais simple à gérer, pour les joueuses comme pour le staff.
« Pour moi c’était très dur sur le banc. Au début, avant le match. La journée a été très dure. Pour Céline [Dumerc, nldr] également, elle vous en a parlé. Pour moi c’était extrêmement compliqué parce qu’il y a beaucoup d’attente. Je fais le malin pour les filles mais je suis comme elle. Moi je suis un garçon émotif et je suis fatigué. Donc c’est délicat. Mais je disais à mon staff quand on a commencé à se rapprocher du match, après c’est terminé. On est dedans parce qu’avant on a rien à faire mais après, une fois qu’on est dedans on est dedans, on oublie tout. C’est plus facile que pour les filles mais elles vont oublier. Il faut qu’on se concentre sur ce qu’on a à faire, bien défendre, ne pas oublier qui on est ; un jeu intérieur fort avec une alternance à donner au jeu et des prises de responsabilité et qu’on prend partiellement. Mais en même temps entrer dans une compétition c’est toujours compliqué, en particulier quand on est attendu. »
L’ancien entraîneur du Bourges Basket s’est ensuite attardé sur la rencontre en elle-même où la France n’a pas fait de cadeau à la Lettonie en faisant preuve de maîtrise tant offensivement que défensivement.
« Je ne sais pas si on gagnera tous nos matches, si on ira jusqu’au bout, j’en sais rien. Mais ce n’est pas la bonne question à se poser. La bonne question c’est bien comprendre l’adversaire, ce qu’on a fait aujourd’hui même si en seconde mi-temps on a commis des erreurs sur des pick & roll à 45 degrés, qu’on a rectifié très, très vite, mais pas assez vite à mon sens. Dans une première partie on est poussé par notre énergie et le public, on joue un peu vite pour ce qu’on est capable de faire, et dans un deuxième, dans un jeu un peu plus haché, un peu plus difficile, on prend un tir on ne le met pas et donc on doute un peu. Il faut qu’on arrive à trouver cette alternance là et de la sérénité dans les prises de décision. Il ne faut pas oublier que la Lettonie c’est un grand pays de shooteurs. Ils ont toujours sorti de grands shooteurs et cette équipe qui est en reconstruction en a aussi. Sauf qu’il est capable pour les adversaires de nous mettre des paniers y compris pas des équipes qui ont l’habitude d’en mettre. Demain je ne voudrai pas que ça tourne mal pour nous mais on a quand même une qualité défensive qui n’ouvre pas beaucoup d’options à l’adversaire. Et il faut qu’il soit très fort pour nous marquer des paniers. Donc ça c’est une base. C’est une garantie pour développer ce qu’on fait derrière. Là où on est moins forts, c’est l’adresse extérieure. Mais on a d’autres armes. C’est pour ça que je vous disais il ne faut pas oublier qui on est. On a un secteur intérieur fort, ça veut dire qu’il faut qu’on ait de la patience, qu’on leur donne des balles, que elles sachent les ressortir, que quand on les ressort on tire. Je dis toujours, « vous savez quand on gagne un match sans mettre un tir extérieur – puisqu’on fait 0/4 à 3 points -, ce n’est pas toujours mauvais signe, parce que ça ne durera pas ». »
Ce soir, les partenaires de Sandrine Gruda seront opposées à la Serbie pour la deuxième match de la poule C (21h).
Céline Dumerc : « C’est génial d’être ici et de voir la salle pleine, ça nous porte »
Après l’écrasante victoire de la France face à la Lettonie en ouverture de l’Euro féminin (62-39), Céline Dumerc, en zone mixte (propos recueillis par Gabriel Pantel-Jouve), a expliqué que cette victoire était importante pour commencer l’Euro et se mettre en jambe. Toutefois, toujours perfectionniste, elle note la faiblesse du groupe Letton, ce qui ne sera pas le cas de toutes les équipes dans cet Euro.
« Sans faire offense à la Lettonie, face à une équipe qui aurait défendu un peu plus, et aurait bloqué Isa Yacoubou (17 points en 11 minutes) on aurait peut-être été un peu plus en difficulté. On veut s’améliorer, on sait que si on veut aller le plus loin possible, il faut travailler, il faut progresser pour gagner les matches. Ça ne nous garantira pas la victoire, mais si on tombe sur des équipes qui préparent aussi bien nos matches que nous, il faudra « être carré ». On n’a pas eu une préparation très longue, donc même ces matches-là il faut les utiliser pour s’ajuster. »
Après neuf victoires en neuf matches de préparation, les joueuses de l’équipe de France avaient à cœur de débuter la compétition, l’impatience se faisant ressentir.
« On avant toutes envie de commencer, on est porté par l’événement. C’est un premier match, il y en a plein d’autres. Il ne faut pas s’affoler ni s’enflammer. Match 1, Lettonie, c’est fait, demain face à la Serbie il faudra retrouver des choses et encore avancer. »
Pour terminer, elle est revenue sur le fait de jouer devant 5000 personnes, toutes acquises à leur cause.
« C’est génial d’être ici de voir la salle pleine, ce n’est pas commun pour nous. A part Edwige, personne n’a fait de compétition à la maison. C’est un petit plus et c’est ce qui peut nous porter dans des moments un peu compliqués. »
Pierre Vincent : « Ca fait longtemps que je sais que Diandra Tchatchouang est l’ailière de demain »
Facile vainqueur de la Lettonie en match d’ouverture de l’Euro féminin (62-39), l’équipe de France a bien entamé sa compétition. Diandra Tchatchouang fait partie de ses joueuses qui ont répondu présent dès l’entame. Arrivée sur la pointe des pieds en équipe de France au sortir de sa saison à Perpignan, elle s’est rapidement imposée comme la relève au poste 3. Auteure d’un match correcte hier soir (6 points, 5 rebonds, 2 passes, 1 interception, 10 d’évaluation en 18 minutes), elle a permis à bon nombre de supporters de vraiment la découvrir. Pierre Vincent, hier en zone mixte (propos recueillis par Gabriel Pantel-Jouve), est revenu sur sa prestation.
« Je suis satisfait de son match même si parfois, à l’image de l’équipe elle a tendance à prendre des tirs un peu vite dans les transitions. C’est une jeune joueuse et il faut qu’elle gère un peu ça. La difficulté c’est que les filles sont portées par le public et ont envie de lui faire plaisir et de prendre des tirs. Mais il faut une discipline de jeu forte car on n’a pas une adresse extraordinaire, même si on est capable de faire mieux qu’aujourd’hui. La gestion des balles est donc très importante. Mais sinon je suis très satisfait mais ça fait longtemps que je sais que Diandra est l’ailière de demain. »
Mykal Riley à Dijon pour de bon ?
Décidément, Mykal Riley (1,98 m, 27 ans) semble énormément plaire à Jean-Louis Borg qui souhaiterait cette année encore s’attacher les services de l’ancien ailier de la JSF Nanterre. Pour rappel, l’an passé, l’ailier américain avait signé un contrat de deux ans en faveur de la JDA Dijon avant que cet accord ne soit annulé suite à un contrôle du joueur révélé positif au cannabis.
Selon nos informations, le joueur serait proche de s’engager à nouveau avec la formation bourguignonne en vue de la saison à venir afin de pallier au départ de Jérémy Leloup vers Strasbourg et d’ainsi occuper le poste de leader offensif des lignes extérieurs laissé vacant. Du fait des contraintes engendrées par son contrôle positif, l’ancien joueur d’Alabama est parti se relancer au Venezuela dans l’équipe des Bucaneros de La Guaira où il tourne actuellement à 15,3 points à 51% aux tirs, 6,6 rebonds et 2,4 passes pour 16,8 d’évaluation en 40 matches disputés.
Riley est ainsi bien connu dans l’Hexagone pour avoir évoluer durant trois saisons à Nanterre entre 2009 et 2012, ayant entre autres participé à l’ascension du club francilien dans l’élite. Lors de son unique saison dans un championnat de Pro A qu’il devrait retrouver l’an prochain, celui qui a débuté sa carrière en Italie avait réalisé des performances solides (11,4 points à 43%, 4,7 rebonds, 2,6 pds, 2,1 interceptions et 2,4 bps pour 12,8 d’évaluation en 28 minutes). Dans le système de Borg, ce joueur polyvalent devrait être parfaitement à son aise et ainsi se rappeler aux bons souvenirs des observateurs.
Pour la petite histoire, lors de son cursus universitaire, le probable futur dijonnais était devenu un héros local à Atlanta pour avoir indirectement sauvé la vie de 20 000 spectateurs. En effet, le 14 mars 2008, il avait inscrit un tir au buzzer qui avait permis à son équipe d’Alabama University d’aller en prolongation des quart de finale du tournoi SEC basé au Georgia Dome. Quelques minutes plus tard une violente tornade avait frappé l’enceinte et l’étudiant de l’époque avait de ce fait « obligé » les spectateurs à ne pas quitter l’enceinte (pour suivre la prolongation) et donc à ne pas s’exposer au danger. Cette histoire a d’ailleurs fait l’objet d’un film d’ESPN : « SEC Storied : Miracle 3″. Gageons qu’il saura trouver un autre moyen pour devenir un héros à Dijon.
Ana Cata-Chitiga vers Charleville (LFB) ?
Treizième sur la liste de Pierre Vincent et première joueuses non retenue pour l’Euro, Ana Cata-Chitiga (23 ans, 1m95), vice-championne de France cette saison avec Montpellier, devrait porter les couleurs d’un cinquième club de Ligue Féminine dès la reprise. Le Progrès annonce en effet dans son édition du jour que la native de Bucarest (Roumanie) va très certainement quitter le club héraultais. Toujours selon le quotidien régional, elle serait en contact avec Charleville-Mézières, où elle bénéficierait de d’avantage de responsabilités et de temps de jeu.
Cette saison, la pivot tournait à 4,8 points et 2,8 rebonds pour une évaluation moyenne de 4,9.
Parcours :
2000-2002 Roanne
2002-2003 Le Coteau
2003-2004 Centre Fédéral Toulouse (NF2)
2004-2007 Centre Fédéral
2007-2009 Bourges
2009-2010 Villeneuve d’Ascq
2010-2012 Tarbes
2012-2013 Lattes Montpellier
Le Français John Walter Wilkins signe en Belgique
Aperçu au centre de formation du Mans en 2007-2008, John Walter Wilkins (2,06 m, 23 ans) vient de terminer son cursus universitaire aux Etats-Unis. Passé par Southeastern Community College – où il n’a toutefois pas joué – puis par lllinois State University, le natif d’Antibes s’est fendu de 7,1 points (à 44% aux tirs), 3,8 rebonds et 0,7 passe de moyenne en 94 matches NCAA.
Des performances intéressantes qui ont tapé dans l’œil de son ancienne équipe, le BC Verviers-Pepinster. 8e de la dernière édition d’Ethias League, le club belge a décidé de rapatrier le Franco-Américain, là même où il évoluait avant d’arriver au MSB. John Wilkins va donc maintenant tenter de se faire un nom en Europe.
Euro (F) : La Biélorussie confirme contre la Croatie (57-43)
Après avoir battu la République-Tchèque samedi, la Biélorussie a confirmé en battant la Croatie (57-43) dans le premier match de la journée du groupe D.
Les Biérolusses ont fait la différence dans le troisième quart temps (18-7) grâce à leur bonne discipline de jeu et leur secteur intérieur ultra dominant (58 rebonds contre 33), à l’image de Yelena Leuchenka (13 points à 6/14 et 12 rebonds en 25 minutes). L’arrière Katsiaryna Snytsina a elle aussi réussi une belle rencontre (11 points à 5/11 et 5 rebonds en 32 minutes).
En cas de victoire demain contre la Lituanie, les Biélorusses termineront premières du groupe D et seront assurément l’équipe la plus difficile à jouer pour les Bleues au deuxième tour.