Préselectionnée en équipe de France après une belle saison en club avec les Flammes Carolos (10,4 points, 3,2 passes et 2,3 rebonds de moyenne), Amel Bouderra bénéficie actuellement de vacances bien méritées. Nous sommes allés à sa rencontre dans le cadre de notre chronique estivale.
Comment se passent tes vacances ?
Mes vacances se passent bien, le soleil est au rendez vous, je profite un maximum de ma famille et d’aller voir les amis.
Amel Bouderra a été présélectionnée en Équipe de France cette année (Photo : Flammes Carolos)
Qu’est-ce que tu as fait ?
J’ai pas mal bougé entre mai et juin. Je suis allée voir mes sœurs qui sont éparpillées un peu partout en France, mes amis dans le sud et j’ai fini à Mulhouse, en Alsace, où mes parents et ma petite sœur résident.
Qu’as-tu prévu pour la suite ?
Je participe au camp d’Edwige Lawson-Wade à Montpellier, et ensuite je retourne sur Mulhouse où toute ma famille sera réunie pour la fin du ramadan. En parallèle, bien sûr, je continue le programme physique d’été.
Quand reprends-tu l’entraînement ?
Aux dernières nouvelles le coach a dit que la reprise se fera le 21 août.
Pratiques-tu d’autres sports que le basket durant tes vacances ?
Pas vraiment. Pour moi les vacances c’est vraiment le moment où je profite le plus de ma famille. Je ne les vois pas beaucoup durant l’année donc quand je suis avec eux j’ai envie de tout partager et vivre avec eux. Alors si la pétanque avec ma nièce de 3 ans, le badminton avec ma mère et le beach-ball avec mes sœurs sont considérées comme d’autres pratiques, alors effectivement je pratique ! (rires)
Que faut-il le plus travailler l’été selon toi ?
Je pense que c’est un tout qu’il faut travailler. Personne n’est parfait et il y a toujours des petites choses à améliorer tant sur le plan basket que sur le plan physique. Après il faut surtout ne pas oublier que c’est les vacances. Pour ma part se reposer et surtout se ressourcer auprès des miens est indispensable.
Amel Bouderra (Photo : LFB)
Coupes-tu totalement du basket ?
Malheureusement non ! (rires) J’aimerais réussir à me couper au moins une semaine du basket, mais c’est très difficile. Même si je ne touche pas le ballon tous les jours, le sujet « basket » est toujours présent, entre les finales NBA, le championnat d’Europe. Et puis chez mes parents il y a un panier dans notre cour depuis des années : comment ne pas être tentée ?
Quel est ton meilleur souvenir de vacances ou inversement le pire ?
J’ai eu la chance, à 16 ans, de passer un mois à Miami chez ma sœur, Faeza, qui évoluait en université là-bas et j’avoue que c’était juste incroyable.
Mon pire souvenir fut un été où je m’étais coupée au niveau de la cheville une semaine avant de partir. J’ai été mal recousue et j’ai eu une infection : du coup, interdiction d’aller à l’eau et obligation de porter une chaussette sur la plage !
Si on t’offre un billet d’avion, où choisirais-tu d’aller et avec qui ?
Alors, si on m’offre un billet je choisis sans hésitation Athènes avec ma maman !
Plage ou montagne ?
La plage car je n’ai jamais vraiment eu l’occasion d’aller en montagne.
Que faisais-tu pendant les vacances quand tu étais petite ?
Quand j’étais petite, les vacances se découpaient en trois parties : les sélections jeunes, le centre aéré et le camping dans le sud de la France avec la famille.
L’intersaison est-elle trop longue ou trop courte selon toi ?
Pour ma part c’est très long car avec mon club on a fini le championnat en avril. Après il faut penser aux joueuses qui font les playoffs, qui sont qualifiées pour la finale de la Coupe de France et qui ensuite enchaînent avec l’équipe de France. Forcément, pour elles, l’intersaison est plus courte.
Hâte d’être à la reprise ?
Oui, j’ai hâte de reprendre et de découvrir la nouvelle équipe.