Après le départ de Pierric Poupet (1,91 m, 29 ans), Denain (Pro B) devrait voir partir Rafael Lopez (2,04 m, 27 ans) selon les informations de La Voix du Nord. Même si le jeune intérieur avait encore un an de contrat, « le club et le joueur sont tombés d’accord » pour ne pas prolonger l’aventure ensemble. Le club nordiste reproche à son pivot une saison trop moyenne (3,4 points à 39,4% aux tirs et 29,2% à trois points, 2,3 rebonds, 0,4 passe décisive et 0,7 balle perdue pour 3,6 d’évaluation en 12 minutes et 38 matchs), mais aussi « l’investissement du joueur ». Il avait pourtant réussi sa première saison à l’ASCDV (8 points à 46,4% aux tirs et 34,3% à trois points, 5,4 rebonds, 1,4 passe décisive et 1,5 balle perde pour 9,9 d’évaluation en 22 minutes et 33 matchs). Le natif de Madrid (Espagne) va donc devoir trouver un nouveau point de chute.
Denain peut se consoler. L’ailier Vafessa Fofana (1,98 m, 22 ans), reste dans la formation du Nord-Pas-de-Calais. Arrivé l’été dernier en provenance de Saint-Vallier, le natif de Paris a réalisé une saison honnête (4,1 points à 49,2% aux tirs et 23,8% à trois points, 2,7 rebonds, 0,5 passe décisive et 0,9 balle perdue pour 5,3 d’évaluation en 13 minutes et 44 rencontres). Joueur au potentiel intéressant, Vafessa Fofana est très apprécié au sein du club. Formé à Cholet, le poste 3 rentre encore dans la catégorie des joueurs de moins de 23 ans. L’ASCDV doit disposer de quatre éléments âgés de moins de 23 ans dans son effectif. À Denain, il va pouvoir continuer son apprentissage du haut-niveau.
Le coach de Denain, Jean-Christophe Prat, cherche encore « des jeunes joueurs français, à fort potentiel et expérimentés ». Il pourra ensuite travailler sur ses recrues étrangères : « trois Américains : un meneur-arrière, un intérieur-shooteur et un pivot ».
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Rafael Lopez ne portera plus les couleurs de Denain (Photo : Seb-G)
Sean Marshall (1,98 m, 29 ans) retourne en Turquie. L’ailier américain s’est engagé pour une saison avec le club de Trabzonspor, comme l’indique Sportando.
L’ancien joueur de la JDA Dijon (13,2 points à 41,1% aux tirs, 3,6 rebonds, 2 passes et 2,3 balles perdues pour 9,7 d’évaluation en 30 minutes et 59 matchs de Pro A) connaît bien le championnat turc. Le natif de Rialto (Californie) a joué à Erdemir (14,3 points à 44%, 5,9 rebonds et 2,3 passes en 28 rencontres disputées) et à l’Aliaga Petkim (21,4 points à 52,5%, 5,2 rebonds et 3,1 passes décisives de moyenne), avant de quitter ce dernier club pour raisons financières. Il avait rebondi au Moyen-Orient, en signant un contrat lucratif dans la formation d’Al Ahli Dubaï.
Depuis le début de sa carrière professionnelle, Sean Marshall n’a connu que trois pays (France, Turquie et les Emirats Arabes Unis), malgré un certain manque de stabilité.
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Sean Marshall avec le maillot de Dijon il y a deux ans (photo : JDA Dijon)
Désireux d’accéder à la Nationale 1 dès la saison prochaine, le CEP Lorient continue son recrutement avec l’arrivée du Monténégrin Danilo Draskovic (2,07 m, 29 ans) indique le site Internet du club.
Passé par la Serbie ou encore la Grèce, cet intérieur polyvalent qui dispose d’un très bon tir à trois points évoluait à Bijelo Polje en première division du championnat monténégrin. Il tournait à 15,1 points 9,8 rebonds, 2,3 passes décisives et 1,9 contre la saison dernière.
Après Maxime Boire, Lorient tient donc sa deuxième recrue de choix et affiche clairement ses ambitions. A noter également que les cépistes sont encore à la recherche de deux nouveaux joueurs afin de boucler leur recrutement.
Châlons-Reims évoluera en Pro A la saison prochaine. La Ligue Nationale de Basket (LNB) a accordé une wildcard au club de la Marne ainsi qu’au SPO Rouen. Pour encadrer le futur centre de formation du CCRB, les dirigeants marnais ont opté pour Patrice Koenig (39 ans), comme l’indique l’Alsace.
L’ancien intérieur jouait encore cette saison au Kaysersberg ABCA en Nationale Masculine 2 (NM2). Dans sa carrière, l’ancien pensionnaire de l’INSEP est passé par Sceaux, Rueil, Mulhouse, Prissé-Mâcon, Lille, Orchies et le WOSB. Celui qui confiait « qu’il allait quitter la région alsacienne car il avait un projet de reconversion dans la formation des jeunes basketteurs » prend donc la direction de la Champagne-Ardenne, pour un tout nouveau défi.
Après avoir été testé fin mai par les Brooklyn Nets, Edwin Jackson (1,90 m, 24 ans) va participer à un nouveau mini-camp d’une franchise NBA. L’arrière de l’ASVEL a été invité par les Houston Rockets pour une session test en compagnie d’autres joueurs.
Aux Etats-Unis, le pays de son père, Skeeter Jackson, depuis plusieurs semaines, Edwin Jackson a assisté aux finales NBA à San Antonio. Il était ensuite à Dallas où de nombreux joueurs représentés par l’agent Bouna N’Diaye s’entraînent l’été.
En cas d’offre d’une franchise NBA, Tony Parker, le président de l’ASVEL, a indiqué qu’il ne retiendrait pas le meilleur marqueur de la saison 2013/14 de Pro A au sein de son club. En revanche, il n’est pas sur que le Lyonnais puisse participer à la Summer League NBA de Las Vegas puisque le premier stage de l’INSEP pour le Mondial 2014 débute le 21 juillet.
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Edwin Jackson avec Tony Parker dimanche soir après la victoire des San Antonio Spurs en NBA (photo : Edwin Jackson)
Suivi par de nombreux clubs français, Pape-Philippe Amagou était tout particulièrement courtisé par Le Mans et Limoges. Sauf que la signature de Rodrigue Beaubois au MSB devrait enterrer la piste mancelle : il serait extrêmement surprenant de voir le combo-guard franco-ivoirien revenir au sein de son club formateur.
Ce qui ne fait que renforcer la possibilité de voir PAP rejoindre le CSP, champion de France en titre. Après une saison cauchemardesque à Roanne, Limoges peut lui offrir la chance de se battre à nouveau pour des trophées et de disputer une troisième campagne d’Euroleague. Si l’on en croit Vincent Loriot, coordinateur sportif du MSB, le club champion de France en titre tiendrait fortement la corde :
« On s’est renseigné, il y a eu un contact mais selon son agent, il y a désormais 90 % de chances qu’il parte à Limoges » a t-il confié à Ouest France.
Joueur expérimenté (382 matchs de Pro A), passé par l’étranger (Kavala en Grèce en 2008/09), doté d’un palmarès conséquent (champion de France 2006 et 2008, Coupe de France 2004, Semaine des As 2006, Match des Champions 2011), Pape-Philippe Amagou possède le profil idéal pour remplacer Joseph Gomis dans le Limousin.
Après avoir décidé de ne pas renouveler bon nombre de ses joueurs, le club de Provence Basket vient d’enregistrer sa première signature avec Aaron Broussard.
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Aaron Broussard va désormais évoluer à plein temps à Parsemain (photo : Seb-g)
Pour la deuxième fois en deux ans, Sorgues place son meilleur joueur étranger en Pro B. Après l’échec Ryan Zamroz à Saint-Vallier, c’est maintenant Aaron Broussard (1,95 m) qui va aller tenter sa chance dans l’antichambre. Jeune extérieur né en 1990, le natif de Federal Way est la première recrue de Fos-sur-Mer, qu’il convient désormais d’appeler Provence Basket.
Formé à l’Université de Seattle (12,9 points à 47%, 5,9 rebonds et 1,1 passe décisive en 109 matchs entre 2008 et 2012), Aaron Broussard a vécu deux premières saisons européennes fastes. Parti en Islande pour son premier contrat professionnel, il a tout raflé avec Grindavik, remportant le titre de champion national et le trophée de MVP (24,3 points à 47% aux tirs, 9,3 rebonds et 3,7 passes décisives pour 28,2 d’évaluation). Repéré par Stéphane Dao il y a un an, ce grand fan de Ray Allen a survolé la NM1, terminant meilleur marqueur du championnat (19,3 points à 46%, 5,5 rebonds, 2,8 passes décisives et 2,1 interceptions en 36 rencontres) et emmenant Sorgues jusqu’au Final Four angevin. Polyvalent sur les postes 2 et 3, il présente un profil intéressant avec d’indéniables qualités à la création, aux tirs et aux rebonds.
Si l’adage « jamais deux sans trois » s’en vérifie, Provence Basket peut déjà s’en frotter les mains.
Même s’il a été annulé l’année dernière, le Quai 54 reste un tournoi incontournable dans le paysage du basket français et mondial. Les organisateurs avaient « promis un retour à la hauteur de vos attentes en 2014″. Ils ont tenu leur promesse.
Ainsi, ce week-end, le joueur des New-York Knicks, Carmelo Anthony et l’ancienne star des Chicago Bulls, Scottie Pippen, seront présents sur le parvis du Trocadéro pour profiter de la culture urbaine et pour voir s’affronter 16 équipes internationales.
À noter que les joueurs NBA seront très bien représentés ce week-end en Île-de-France. Le poste 4 d’Oklahoma City, Serge Ibaka, sera au Palais des Sports Maurice Thorez de la JSF Nanterre dimanche 22 juin, dans le cadre de son passage en France, comme l’explique le site Internet du club. L’intérieur congolo-espagnol rencontrera des jeunes basketteurs de la JSF et des alentours. Des temps de dédicaces seront prévus dans l’après-midi pour les enfants des clubs invités mais aussi pour les spectateurs.
Le SPO Rouen évoluera bien en Pro A l’an prochain grâce aux wild-cards. Pour se renforcer en vue de la saison à venir, le club normand a déjà contacté Thomas Larrouquis et Alain Koffi. Les dirigeants ont également « noué des contacts avec Abdoulaye Mbaye (1,89 m, 26 ans) et Jean-Michel Mipoka (1,98 m, 28 ans) », selon Paris Normandie.
Le premier est encore sous contrat pour un an avec le BCM Gravelines-Dunkerque. Même s’il sort d’un exercice honnête avec le club nordiste (6,3 points à 41,1% de réussite aux tirs et 32,4% à trois points, 1,8 rebond, 1 passe décisive et 0,8 balle perdue pour 5,2 d’évaluation en 17 minutes et 14 rencontres), le champion d’Europe U18 (2007) aspire certainement à des responsabilités plus élevées ainsi qu’un temps de jeu plus conséquent.
Le deuxième évoluait cette année au SLUC Nancy. Le poste 3/4 a réalisé une saison dans la lignée de ses précédentes. En 27 rencontres, il a tourné à 4,7 points (46,7% aux tirs, 40% à trois points), 1,4 rebond, 0,6 passe décisive et 0,6 balle perdue pour 4,6 d’évaluation en 11 minutes. Habitué des parquets français (274 matchs entre la Pro A et la Pro B), il est passé par Cholet, Antibes, Quimper, Saint-Vallier, Roanne, Limoges et Nancy depuis le début de sa carrière professionnelle en 2003.
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Abdoulaye Mbaye bientôt à Rouen ? (photo : Valentin Delrue)
François Chaumont et le Poitiers Basket 86, c’est fini. Le désormais ancien vice-président a démissionné du club poitevin, comme l’indique La Nouvelle République. Il a expliqué au quotidien régional que sa démission était prévue.
« Je suis soulagé, cela faisait un moment que je réfléchissais à démissionner et j’ai officialisé ma décision lundi, juste avant mon départ (NDLR : François Chaumont est actuellement au Brésil). »
Celui qui a été l’un des fondateurs du PB86 a expliqué plus en détail les raisons de son choix. Il estime que Ruddy Nelhomme, l’actuel entraîneur du club, ne peut pas cumuler cette casquette et celle d’adjoint en équipe de France masculine.
« Je n’ai aucun problème avec les gens du conseil d’administration et les salariés administratifs, mais je trouve que l’on est à la dérive. Il y a un manque de respect de Ruddy Nelhomme à mon égard et c’est pour cela que je pars. Depuis quatre ans, je fais le constat qu’avec la double casquette de l’entraîneur également adjoint de l’équipe de France, le club est dans le déclin. »
Cette année, la formation de la Vienne s’est inclinée lors de la finale des playoffs de Pro B contre Bourg-en-Bresse.
Alors que le club de Provence Basket (anciennement Fos Ouest Provence Basket) a mis la main sur le joueur américain Aaron Broussard un peu plus tôt dans la journée, les sudistes ont également annoncé la venue de Jean-Philippe Besson en tant qu’assistant du coach principal Rémi Giuitta.
C’est un retour dans le giron professionnel pour l’ancien technicien de Vichy qui n’avait pas retrouvé de poste depuis son départ de la JAV en début d’année 2012. Suite à sa carrière de joueur professionnel, Jean-Philippe Besson s’était reconverti dans le coaching au sein du club vichyssois où il avait été assistant de Jean-Louis Borg avant de prendre la direction de l’équipe en Pro A en 2010. Suite à la relégation du club et à une première moitié de saison 2011-2012 compliquée en Pro B, il avait été remercié la formation auvergnate et remplacé par Laurent Sciarra.
En Provence, il retrouvera donc une place sur le banc d’une formation ambitieuse qui devrait une nouvelle fois jouer les premiers rôles en Pro B avec le souhait de rejoindre l’élite à moyen terme. Cette première expérience sur un banc autre que celui de la JAV permettra ainsi au néo-foséen de relancer sa carrière après plus de deux ans d’inactivité.
Cognac n’aura donc pas perdu de temps. La formation cognaçaise a déjà terminé son recrutement. Après Rob Marsden, Paul Turpin et Adrian Forbes, la quatrième et dernière recrue de la troupe de Philippe Maucourant est l’états-unien Hugh Robertson (1m98, 1989).
Formé du côté de l’Université de South Florida d’où il est sorti en 2012 (6,5 points à 51,5%, 4,3 rebonds et 1,3 passe décisive de moyenne en 28 minutes lors de sa dernière année), ce joueur aux qualités athlétiques impressionnantes a ensuite poursuivi sa carrière en Europe. Il a débuté la saison en Slovénie avec l’équipe de Polzela (20 points à 62% et 5,6 rebonds de moyenne) où il était le meilleur marqueur de la ligue. Il a par la suite rejoint le Liban et la formation de Pobanon.
Effectif de Cognac pour 2014/2015 : Maxime Choplin, Paul Turpin, Lamine Sambe, Hugh Robertson, Sabri Latondila, Rob Marsden, Samba Dia, Adrian Forbes, Kevin Neto, Ken Bongo.
Né à Avranches dans la Manche, Jacques Alingue est parti au Tchad à l’âge de 4 ans. De retour en France en 2006 pour continuer ses études à Strasbourg après son bac, il a rejoint le Haguenau en Nationale 3 en 2007. Après deux saisons avec le C.O.H., il a rejoint le BCS où il est vite devenu l’une des pièces maîtresses du formidable dispositif défensif de Stéphane Eberlin. Double meilleur défenseur de Nationale 1 en 2011/12 et 2012/13, il a réalisé une première saison réussie en Pro B puisqu’il possédait tout simplement la troisième meilleure évaluation française de la division (13,73, grâce à ses 8,9 points à 46,4% de réussite aux tirs, 8 rebonds, 1,7 passe décisive et 1,1 contre en 28 minutes).
A Dijon, celui qui fut proche de rejoindre la sélection tchadienne, remplacera Sambou Traoré au poste 4 en rotation d’un non JFL (Andre Harris ?). Son profil de fort défenseur semble parfaitement convenir au style de jeu de Jean-Louis Borg, son futur entraîneur.
Les Flammes Carolo ont réalisé un exercice 2013-2014 abouti en Ligue Féminine de Basket (LFB). Elles ont terminé septième avec 12 victoires pour 14 défaites. En demi-finales du Challenge Round, les partenaires d’Amel Bouderra se sont faites éliminer deux manches à zéro par Nantes-Rezé. Malgré cette élimination, la formation pourrait évoluer en coupe d’Europe la saison prochaine. Hier, lors d’une conférence de presse (propos recueillis par Arnaud Valadon), le président du club Harold Buffet a indiqué que la FIBA envisagerait d’octroyer cinq places en Eurocup au lieu de quatre actuellement.
« C’est une grande fierté pour nous d’avoir eu cette proposition de la Fédération (NDLR : FFBB). Ils nous ont demandé, il y a quelques jours, de nous préparer pour une coupe européenne suite à une nouvelle position de la FIBA qui proposerait cinq places en Eurocup au lieu de quatre mais il y a également les problèmes financiers rencontrés par certains clubs, Lyon et Nantes. C’est quelque chose d’extraordinaire. C’est une fierté pour un jeune club de Ligue Féminine. C’est notre cinquième saison. Financièrement, c’est jouable. Cela va nous coûter 300 000 euros en plus minimum. »
Les joueuses, toujours plus motivées à l’idée de jouer des matchs que de s’entraîner, sont également très heureuses de cette proposition. Comme l’a expliqué Amel Boudera, une coupe d’Europe est un point positif dans une saison sportive.
« On est tous très heureux. Cela fait très longtemps que c’était un de mes objectifs : faire l’Europe avec Charleville. C’est une grande fierté car on a fait une très bonne saison. Si on peut le faire, ce sera une grande joie pour le club, pour les filles. On arrive à être dans le Top 8 régulièrement en LFB. Sportivement, je pense qu’on est prête. On pourra avoir une belle équipe pour jouer sur les deux tableaux. »
Avec la nouvelle salle (2 700 places) des Flammes Carolo qui devrait être prête dans le courant de l’année 2015, le basket risque d’être encore très présent dans les Ardennes.
Le dimanche 8 juin, la Ligue Nationale de Basketball a officialisé l’attribution de deux wild-cards à deux clubs pensionnaires de Pro B : le SPO Rouen et le Champagne Châlons-Reims Basket. Ces deux équipes ont donc été invitées à monter en Pro A dès cet été. Une nouvelle qui a fait logiquement grincer des dents.
L’idée d’origine oubliée
Élu président de la LNB en juin 2011, Alain Béral a fait de ces wild-cards l’idée phare de son début de mandat. L’ancien président de l’Élan Béarnais souhaitait amener le basket masculin de très haut niveau sur les plus gros marchés français où il n’était pas présent. Avec pour cibles des villes comme Marseille (deuxième ville la plus peuplée de France) et Montpellier (huitième) notamment.
Depuis, l’idée d’origine a fortement dérivé. D’abord ouverte aux clubs de LNB et de Nationale 1 en 2013, l’autorisation d’un dépôt de demande de wild-card a été restreinte aux pensionnaires des championnats de Pro B cette année. L’intérêt initial a donc disparu.
Le seul but ? Passer à 18 clubs
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Fos contre Châlons-Reims à Marseille en octobre dernier (photo : Seb-g)
Il apparaît désormais que le seul but de la LNB était de repasser à une Pro A à 18 équipes. Une volonté logique étant donné l’augmentation du nombre de salles modernes en LNB ces six dernières années (Boulazac, Antibes, Bourg, Rouen et Orchies), l’amélioration du niveau de jeu en Pro B comme en Nationale 1 et l’énorme densité de niveau en Pro A.
Les wild-cards avaient pour but de pousser les clubs français à se professionnaliser, un sujet où ils sont souvent critiqués voire moqués. Reste que si ces montées avaient été attribuées sur le plan sportif, nous nous serions sans doute retrouvés avec une montée de plus d’un pensionnaire de Pro B (Châlons-Reims, le deuxième de la saison régulière, ou Poitiers, le finaliste des playoffs) et la non relégation d’un club de Pro A (Roanne, l’avant-dernier). Châlons-Reims, Poitiers et Roanne, voila trois clubs qui auraient fière allure en Pro A.
La communication a-t-elle causé une obligation ?
La LNB pouvait-elle se permettre de ne pas donner de wild-cards une deuxième année supplémentaire ? Oui, mais son image en aurait encore été écorchée. Critiquée pour avoir mise en place ce système, elle en avait encore plus souffert lorsqu’elle avait choisi de suivre les recommandations de la commission indépendante en n’attribuant aucune wild-card en 2013. Il lui était difficile de faire de même sans enterrer le sujet wild-card par la suite.
Par ailleurs, le format du championnat de Pro A nécessitait le don de deux wild-cards. Si Châlons-Reims paraît costaud et prêt à passer le cap de la Pro A après quatre années de fusion, l’entité Marseille-Fos « Provence Basket » semble encore un peu jeune alors que Rouen passe pour un club encore peu à l’aise dans sa nouvelle salle. Mais la LNB ne pouvait donner qu’une wild-card. Il fallait donc trouver un compagnon au CCRB.
Le SPO Rouen avait besoin de temps
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Christophe Denis parviendra-t-il à maintenir le SPO en Pro A ? (photo : Olivier Fusy)
La question est de savoir si le SPO Rouen est prêt à évoluer en Pro A. En cas de descente dans les trois saisons à venir, ce choix se révélera plus que consternant. Mais c’est malheureusement ce qui est craint aujourd’hui dans le milieu du basket.
Avec quels moyens le SPO Rouen arrivera en Pro A ? On peut se demander quel intérêt la LNB a à donner une wild-card à ce club s’il fait parti des plus faibles budgets de la prochaine saison.
Monter une équipe compétitive, cela ne passe pas que par la simple réussite d’une équipe sur le terrain. Le travail en amont en interne est toujours nécessaire pour avoir les moyens de construire un effectif compétitif. Aujourd’hui, le SPO ne semble être qu’en chemin d’avoir un niveau de structuration nécessaire pour survivre en Pro A. Et le but d’une wild-card n’est pas là : il était d’amener un gros projet plus vite que prévu en Pro A.
La structuration d’un club, si elle est bien faite, ne déçoit jamais sur le plan sportif. Si accéder à l’élite peut prendre du temps, comme pour Antibes ou Boulazac, cela finit par arriver. Le résultat sportif fait partie du processus. Si le projet est solide, un échec n’est pas qu’un contre-temps. Il permet au club de s’améliorer, de gagner en expérience. Dans un autre registre, Limoges l’a prouvé. Des erreurs ont été faites, elles ont été corrigées, et le CSP est champion de France. La patience était la clé. Rouen en avait besoin.
Le SPO, club détesté malgré lui
Cette wild-card peut devenir un cadeau empoisonné pour le club. A en lire les premières réactions, le SPO ne compte pas beaucoup de défenseur hors de ses bases. Même au sein de ses supporteurs, la wild-card n’a pas toujours été bien accueillie. Et quand on sait que le SPO a le plus grand mal à remplir sa nouvelle salle sans un grand renfort d’invitations, on peut se demander comment le club fera pour créer une passion sans qu’il y ait une vraie histoire derrière. Sans oublier que de l’effectif de la saison 2013/14, il ne devrait pas rester grand monde en Pro A. L’identification à cette équipe montée de toute pièce sera donc nulle.
L’autre échec de la saison serait de voir les travées de la Kindarena vides pour les matchs de Pro A. Si le club ne parvient pas à les remplir après quelques matchs de championnat, cela prouvera qu’il n’était pas prêt.
Rouen aurait fini par monter
Image may be NSFW. Clik here to view.Avec sa salle, Rouen aurait fini par monter en Pro A. Le cas contraire aurait été un signe d’incompétence. Comme l’aurait sans doute fait le SPO sans wild-card, Caen, Tours, Aix-en-Provence finiront tous par monter si le projet se solidifie avec le temps. Les années nécessaires pour cela leur permettront de se structurer, se professionnaliser et augmenter leur nombre de spectateurs en créant une aventure commune, une histoire.
Bref, aujourd’hui le SPO Rouen semble se destiner à faire une équipe qui joue le maintien. Pour justifier le choix de la LNB et sa place en Pro A, le club normand aura une énorme pression sur les épaules la saison prochaine. Une descente serait tirer dans le pied de ce projet de grande ampleur pour le basket français.
Il manquait une intérieure à Valérie Garnier pour garnir son effectif. C’est désormais chose faite avec l’états-unienne Danielle Adams (1m85, 1985) qui a signé pour une saison indique Le Berry (via Loveswomenbasketball).
Formée du côté de l’Université de Texas A&M avec qui elle a été championne NCAA en 2011 (elle a terminé meilleure joueuse du Final Four), elle évoluait ces deux dernières saisons du côté du Maccabi Ashdod en Israël. Cette saison, elle a tourné à 18,2 points et 8,3 rebonds de moyenne en championnat. Imposante de par son physique, ce poste 4 aux très bonnes mains va apporter ses qualités physiques au secteur intérieur du Tango Bourges Basket.
Draftée en 20e position en 2011 par les San Antonio Stars, elle dispute cette année sa quatrième saison en WNBA. Depuis le début de saison (12 matchs), elle tourne à 10,2 points (41,9%), 2,9 rebonds et 1,4 passe décisive de moyenne pour 20 minutes passées sur le parquet.
Joao Paulo Batista – Fréjus Zerbo – Ousmane Camara. C’est avec ce trio de pivots là que Limoges devrait tenter de conserver son titre de champion de France et bien figurer en Euroleague. Alors que la signature du premier pour deux ans est bouclée, le deuxième restera au CSP pour deux saisons supplémentaires a indiqué Matthieu Marot du Populaire du Centre. En attendant l’officialisation du transfert d’Ousmane Camara de Gravelines-Dunkerque à Limoges.
Arrivé au CSP à l’été 2011 en provenance du BCM Gravelines-Dunkerque, l’international ivoirien s’est petit à petit imposer dans la raquette limougeaude. Profitant des déceptions au poste 5 du club cette saison, il a été titularisé à 18 reprises en saison régulière puis 8 fois sur 10 rencontres en playoffs. Le Burkinabé a tourné à 4,7 points à 63,6% de réussite aux tirs et 1,7 rebond pour 4,4 d’évaluation en 13 minutes en séries après avoir cumulé 2,9 points à 52,2% et 2,8 rebonds pour 3,4 d’évaluation en 11 minutes en championnat.
Avec le cumul des matchs de Pro A et de Coupe d’Europe, le CSP aura bien besoin de trois pivots et de poid dans la raquette face aux colosses européens. Le physique (2,08 m) et et l’état d’esprit de Fréjus Zerbo (25 ans) seront un atout essentiel dans l’effectif de Jean-Marc Dupraz.
La JDA Dijon compte sur Andre Harris (1,98 m, 28 ans) pour le prochain exercice. Mais la bonne saison (15 points à 44,6% aux tirs dont 39,6% à trois points, 4 rebonds, 1,4 passe décisive et 1 balle perdue pour 12,9 d’évaluation en 35 minutes et 30 matchs) de l’ailier fort a attisé les convoitises. Ainsi, selon nos informations, le BCM Gravelines-Dunkerque serait intéressé pour s’attacher les services du poste 4. Le club nordiste pourrait réaliser une excellente opération, si le natif de Detroit (Michigan) venait à rejoindre les rangs de l’équipe de Christian Monschau.
Arrivé en France par la petite porte en 2009/10 à Saint-Étienne (NM1) après deux saisons anonymes aux Pays-Bas et en deuxième division israélienne, Andre Harris possède l’un des parcours les plus remarquables de Pro A. Excellent à « Sainté » sous les ordres de Fabien Romeyer (19,3 d’évaluation), le natif de Detroit a suivi l’actuel technicien de Vichy à Lille en Pro B la saison suivante. Tout aussi dominateur dans l’antichambre avec le LMBC (18,4 points à 51%, 6,4 rebonds et 1,6 passe), l’ancien ailier-fort de Fairleigh Dickinson University a tapé dans l’œil de Jean-Louis Borg qui l’a fait venir à Dijon en 2011. Depuis, Andre Harris n’a cessé de progresser et s’impose cette saison comme l’un des meilleurs joueurs du championnat de France. Ce serait un renfort de choix pour le BCM.
Joueur aux qualités offensives indéniables, Andre Harris pourrait ainsi rejoindre Fabien Paschal, Pape Sy et Jean-Frédéric Morency, qui ont déjà signé avec le BCM. L’ancien Lillois (2010-2011) pourrait former une raquette très complémentaire avec l’intérieur puissant et massif, Graham Brown.
Sorgues n’a pas perdu de temps. Après le départ du meilleur marqueur de NM1, Aaron Broussard à Provence Basket, le club devrait accueillir l’arrière David Tairu (1,88 m, 25 ans). L’intéressé l’a indiqué sur les réseaux sociaux.
Formé à Texas Tech’ (NCAA), il évoluait cette saison en deuxième division israélienne, avec le club d’Elitzur Yavne (18,6 points à 52,4% à 2 points et 45% à 3 points), 3,6 rebonds, 1 passe décisive et 1,8 balle perdue pour 14,8 d’évaluation en 26 minutes et 5 matchs). Lors de la saison 2012-2013, il avait porté les couleurs de Kavala en Grèce (7,1 points à 37,7% aux tirs, 2,8 rebonds, 1,5 passe décisive en 20 minutes et 8 matchs).
Joueur athlétique et offensif, l’arrière nigério-américain va vouloir apporter toutes ses qualités à sa nouvelle équipe. Il va découvrir son troisième pays depuis le début de sa carrière professionnelle, après la Grèce et Israël.
Il va rester en Nationale Masculine 1 (NM1), mais avec une nouvelle formation. Gilles Duro (1,90 m, 26 ans) s’est engagé avec le GET Vosges, récent vainqueur de NM2 pour la saison prochaine comme l’indique Magnum La Radio.
L’arrière évoluait cette année à Rueil. Il avait fait son retour dans le club francilien l’été dernier après un exercice très réussi avec Aubenas en NM2 (2012-2013). Cette saison, il a tourné à 7,6 points (45,6% à 2 points et 34,7% à 3 points), 2 rebonds, 2,8 passes décisives et 1,5 balle perdue pour 6,9 d’évaluation en 25 minutes et 34 matchs. Des chiffres légèrement inférieurs à ceux de la saison 2011-2012, où il portait déjà les couleurs du RAC (9,3 points à 55% à 2 points et 38,2% à 3 points, 2,6 rebonds, 2,6 passes décisives et 1,8 balle perdue pour 9,7 d’évaluation en 26 minutes et 24 matchs).
Athlétique et physique, il voudra apporter toute son explosivité à un club qui affiche déjà ses ambitions, après le recrutement de David Acker.