Recruté la semaine dernière par l’Asvel, après un essai de plusieurs jours, Thomas Larrouquis (27 ans, 1m97) va débuter sous ses nouvelles couleurs demain, face à Boulazac.Pour rejoindre le club villeurbannais, l’ancien ailier de la Chorale de Roanne a fait des efforts financiers. Mais il l’affirme, c’est pour la bonne cause.
« Oui, c’est vrai (« que j’ai fais des efforts financiers », ndlr). Je suis à une période de ma carrière où je ne peux pas me permettre de faire une saison blanche, explique-t-il dans un entretien accordé au Progrès. J’ai senti qu’il y avait une place pour moi sur le poste « 3 » et je me suis dit que c’était une bonne opportunité de relancer ma carrière. Cela me plairait bien de m’installer durablement ici.
(…) L’Asvel est un club que j’apprécie énormément depuis très longtemps et une équipe qui me plaît bien, avec un projet ambitieux. Une proposition de l’Asvel, ça ne se refuse pas. »
Une proposition, à cette période de l’année, qui ne se refuse d’autant moins que l’ailier JFL étant sans club depuis la fin de saison dernière, où il a peu joué à Roanne.
« Oui. Heureusement, j’ai eu la chance de commencer la préparation avec le Paris-Levallois. Ensuite, j’ai continué avec Nanterre et cela m’a permis de rester en forme. Il me manque un peu de vécu collectif avec l’Asvel mais je ne me fais pas de souci. Je m’adapte assez vite. »
Plusieurs saisons, après son père, Alain, Thomas va donc également porter le maillot de l’Asvel. Un héritage pas forcément facile à porter pour le fils.
« Il n’y a pas beaucoup de gens qui pourront le comprendre, mais il m’a beaucoup desservi. C’est compliqué à expliquer parce que mon papa avait une réputation, d’où son surnom, le « sheriff ». Mais je me bats, essai de faire mon bout de chemin et je ne lâcherai pas l’affaire… Je ferai avec ce statut qui ne changera pas. »
Photo : Olivier Fusy