Après la réception de Charleville ce mardi, qui s’est soldée par une victoire jugée laborieuse par Claude Bergeaud, l’Elan Béarnais Pau Lacq Orthez joue ce soir son deuxième match à l’extérieur de la saison à Lille qui est invaincue à domicile. Dans La République des Pyrénées, l’entraîneur palois a tenu à rester prudent au sujet de son adversaire du jour, tout en recadrant ses joueurs concernant leur rigueur et leur application.
Même sans forcément bien connaître le niveau réel des Lillois, il sait que le groupe possède des repères collectifs importants.
« Auteurs d’un sans-faute à domicile avant de recevoir un gros comme nous, les Lillois seront très excités. En terme de niveau, je ne les situe pas encore. J’ai du mal à les évaluer dans une vision à trois mois. La seule chose que je sais, c’est qu’ils ont stabilisé leur effectif. »
Quel que soit l’adversaire, le technicien ariègeois tient en tout cas à ne pas revivre la même partie que mardi.
« Je suis un adepte de la politique du doigt dans la prise : ça t’arrive une fois mais pas deux. Il nous a tout bêtement manqué de la discipline. Il y a eu un non-respect des espaces à partir de nos organisations de départ. Pas une fois on ne va jusqu’à la fin d’un mouvement, regrette le technicien. Si on ne peut pas transférer le ballon sur une passe, on a des transferts en dribbles qui sont prévus. Là, il n’y a eu aucun des deux. »
Conscient qu’il ne faut pas s’enflammer, il attend un vraie hausse de l’engagement de ses troupes sur ce match.
« Notre bon départ nous pénalise. Derrière on se relâche complètement, on est en surconfiance et défensivement on devient ridicule dans l’engagement. L’investissement est là. C’est l’engagement qui doit monter d’un ou plusieurs crans. A l’extérieur, je n’imagine pas qu’on prenne aussi rapidement 21 points d’avance que mardi soir. Et si par bonheur ça devait nous arriver, je suis convaincu que nous n’aurions pas du tout la même attitude qu’à domicile. »