Annoncé comme l’un des favoris à la montée au même titre que Pau et Antibes, Châlons-Reims connait quelques difficultés pour mettre la machine en marche, affichant un bilan de 2 victoires et 2 défaites, là où ses adversaires directs sont invaincus. Recrue de choix à l’intersaison, le combo Pierric Poupet, transfuge de Rouen, revient sur le début de saison de son équipe pour l’Union, alors qu’il va rencontrer son ancien club ce soir.
Conscient des attentes autour de son équipe, le français ne veut pas dramatiser concernant les débuts mitigés de son équipe.
« On a effectué un début de championnat en dents de scie. A Evreux, il nous a manqué de l’adresse. A Saint-Quentin, on en a eu. Mais, du point de vue basket, le match de mardi n’était pas forcément meilleur que celui d’Evreux même s’il y avait plus d’envie. On est loin de ce qu’on doit faire. »
Peu en réussite individuellement par rapport à ses standards (5,8 points, 2,5 rebonds et 1,3 passes en 26 minutes), l’ancien roannais ne veut pas se cacher.
« C’est vrai, je n’ai pas fait un bon match à Saint-Quentin. Peut-être que je réfléchis trop pour essayer de produire quelque chose. Il faut que je trouve un juste équilibre entre jouer mon jeu et jouer pour que l’équipe s’améliore. »
Au moment d’évoquer le phénomène Mc Kines (encore 24 points, 14 rebonds pour 34 d’évaluation mardi), Poupet ne veut pas négliger les autres rouages essentiels de l’équipe de coach Sciarra.
« Ce qui est sûr, c’est que Mc Kines fait son match chaque semaine. Il marque ses points, il prend ses rebonds, même dans les défaites. Je ne pense pas qu’il faille se focaliser sur lui. Il n’y a pas que lui à Rouen. Un joueur comme Bassett est super important. C’est lui qui peut créer le plus. Da Silva a davantage besoin du collectif. Je pense qu’il faudra couper leur jeu de passes et leur jeu de contre-attaque. »