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Mousse Diallo avec Saint-Étienne sur le parquet de l’ADA Blois l’an passé (photo : Tuan Nguyen)
Après une belle saison à l’Union Roche – Saint-Étienne (13,4 points à 41%, 2,6 rebonds, 2,8 passes en 33 matchs) malgré les problèmes financiers rencontrés par le club, Moustafa Diallo (1m87, 32 ans) a rejoint l’AS Monaco début novembre. Le natif de Montbrison, ancien joueur de Hyères-Toulon (1992/00), Châlons (2000/01, Pro B), Longwy (2001/03, NM2 puis NM1), Beauvais (2003/05, Pro B), Saint-Chamond (2005/09, NM1) et Saint-Quentin (2009/11, NM1) a tourné à 9,6 points, 2,4 rebonds et 1,5 passe décisive en 21 minutes. À 33 ans, il dit en avoir encore sous la pédale et cherche un club pour la saison prochaine. Entretien.
Comment s’est passée cette saison à Monaco ?
C’était vraiment une saison en dents de scie. Je suis arrivé en novembre après le dépôt de bilan de Saint-Étienne avec comme objectif d’aider l’équipe. Ce n’était pas évident au début car je jouais uniquement en back-up d’Anthony Christophe qui est tout de même à mes yeux le meilleur meneur de la division.
Par la suite j’ai réussi à gagner du temps de jeu sur le poste 2 dans la deuxième partie de saison. C’est la première fois de ma carrière que je jouais si peu dans cette division – c’était ma neuvième saison en National 1, j’en ai aussi joué trois en Pro B – et l’éloignement avec ma famille restée sur Saint-Étienne était difficile à gérer.
Comment décrirais-tu ce club méconnu en France ?
Particulier. J’avais connu des clubs ambitieux (SQBB et Beauvais) mais là, c’était du jamais vu. D’ailleurs l’équilibre du groupe s’en est ressenti, c’était difficile de travailler dans la sérénité avec ces multiples changements de joueurs. Après, Monaco est ambitieux et veut se donner les moyens de ses ambitions, donc ils arriveront bien à leurs fins d’une manière ou d’une autre. En tout cas je leur souhaite malgré tout.
Qu’est ce qu’il y a de différent avec les clubs que tu as côtoyé ?
Par rapport à mes anciens clubs, c’est le jour et la nuit, ne serait-ce que par la situation géographique et le climat (rires). J’étais content car c’était la première fois de ma carrière que je me rapprochais de chez moi depuis mon départ de Hyères-Toulon en 2000. Après j’ai la chance d’avoir choisi mes clubs en NM1 jusque-là et, par exemple, Saint-Chamond mon club de cœur (où il a joué de 2005 à 2009, NDLR) fonctionnait dans une ambiance beaucoup plus familiale, mais ils n’ont pas non plus les même ambitions ni les même moyens.
Aujourd’hui, tu es sur le marché. Que cherches-tu comme club ?
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Moustafa Diallo (photo : Tuan Nguyen)
Un dernier challenge intéressant en NM1 ou un club ambitieux de NM2, après une saison frustrante j’ai envie de reprendre du plaisir et montrer que je suis toujours un joueur solide et compétiteur, j’ai été épargné par les blessures tout le long de ma carrière – je touche du bois direct ! – donc j’en ai encore sous la semelle ! (sourire)
Tu as déjà des contacts ?
J’ai quelques contacts aussi bien en NM1 qu’en NM2 mais quand tu ne fais pas partie du premier marché de NM1, la seule solution c’est de patienter.