Nouvelle interview estivale, cette fois avec Simon Darnauzan qui vivra à la rentrée un nouveau challenge avec Bourg-en-Bresse, après de nombreuses saisons à Aix-Maurienne.
Simon Darnauzan lors de ses vacances (Photo : Simon Darnauzan)
Comment se passent tes vacances ?
Très bien, je suis en Corse à Calvi depuis le 6 juillet avec mes enfants et ma femme. On a la chance d’être chez des locaux, la femme de mon frère, Thomas. C’est vraiment magnifique.
Qu’est ce que tu as fait avant ça ?
Après la saison, je suis resté à Aix. J’avais pas mal de choses à régler avant de partir en vacances, notamment la vente de ma maison. Mais tout s’est bien calé notamment concernant mon départ d’Aix pour Bourg-en-Bresse. Je suis toujours sur Calvi, je rentre sur le bassin d’Arcachon samedi, voir mes parents et le 24 retour sur Bourg pour la reprise.
Que vas-tu faire pour la reprise de l’entraînement ?
Pour la reprise ? Je ne te cache pas que le repos physique est primordial, et le mental vient rapidement derrière. J’ai disputé un tournoi avec les Aixetlents (les anciens d’Aix) qui sont des amis. C’était à Lorette, histoire de garder la forme. Maintenant je cours sur tapis, et fais du vélo mais ça s’arrête là. Je ne te parle pas des sports de plage car on y passe tous (sourire). La prépa sert à ça, il faut en chier les deux premières semaines, car si on arrive trop affûté tu peux être sûr que tu ne commences pas la saison. Avec le temps j’ai appris à connaître mon corps et je sais comment me gérer.
Pratiques-tu d’autres sports que le basket pendant les vacances ?
Il m’arrive de jouer au tennis, mais je coupe vraiment pendant l’été. Je joue dans l’eau avec mes enfants, je nage beaucoup.
Qu’est ce qu’il faut le plus travailler selon toi l’été ?
Je ne travaille rien de spécial l’été. Je m’entretiens physiquement, histoire de ne pas être complètement à la rue mais, à mon âge, je répète les choses, notamment en préparation. Mon tir, comme durant toute la saison d’ailleurs, mais aussi mes situations sur pick & roll, mes stops tirs, mes accélérations… Bref, tout par rapport à mon style de jeu.
Quel est ton meilleur souvenir de vacances et inversement ton pire ?
Meilleur souvenir ? Être avec toute ma famille sur le bassin d’Arcachon, mes parents, mes frères et sœurs, ma femme et mes enfants. C’est le seul moment où l’on est tous réunis. Il y a aussi quand je retrouve les potes de Pau pendant les fêtes de Bayonne ou Pampelune, c’est une tradition de se retrouver là-bas. On ne se voit pas beaucoup pendant la saison alors c’est un rendez-vous incontournable depuis des années.
Mon pire souvenir… je n’ai rien qui me vient à l’esprit. Les vacances sont généralement très agréables. Je pars soit en famille ou avec des amis alors ça se passe toujours bien.
Simon Darnauzan (Photo : Seb-G)
Si on t’offre un billet d’avion, où choisirais-tu d’aller ?
J’irai certainement aux Caraïbes, ou Tahiti. Bref, dans un endroit paradisiaque. Mais je conseille à tout le monde de partir en Corse, vraiment, je suis tombé sous le charme.
Avec qui préfères-tu partir ?
Pas de surprise : ma femme. Une semaine, histoire d’en profiter tous les deux, et ensuite les enfants et la famille bien sûr. Mais ça fait vite du monde, plus on est mieux c’est !
Plage ou montagne ?
Plage direct ! Mais il faut bateau et jet (ski) sinon je m’ennuie au bout de 3 heures.
Que faisais-tu en vacances quand tu étais petit ?
J’allais déjà sur le bassin d’Arcachon, mes parents ont toujours eu une maison secondaire là-bas. C’était bateau, l’île aux oiseaux, plage Pereire. D’ailleurs 25 ans plus tard, les maisons ont changé, mais le lieu est toujours le même. C’est des maisons de famille, ouvertes à tout le monde (amis bien sur). On est toujours quinze c’est la folie et tellement bon.
L’intersaison est-elle trop courte ou trop longue ?
Vers la fin ça commence à me démanger, j’ai toujours hâte de reprendre mais j’arrive toujours une semaine avant la reprise histoire de me dire que ce n’est plus les vacances. Si tu ne fais pas les playoffs, ça peut être long mais ce n’est pas gênant si tu termines la phase régulière début juin et profiter du moi de juillet et début août. Mais la reprendre le 24 juillet c’est dur mentalement je te le cache pas (sourire). Et puis je te parle pas des matches pendant Noël, ça me tue ! Ils n’ont pas de famille à la Ligue ? On n’est pas en NBA ou alors OK mais donne moi le même salaire et là je joue même le 24 et le 31.
La reprise, hâte ou pas hâte ?
Bien sûr que j’ai hâte, c’est un nouveau challenge, changement de club, d’objectifs, de coéquipiers, de coaches, de fans et donc de fonctionnement. C’est toujours très motivant d’arriver dans un nouveau club, on a envie de prouver, de retrouver le terrain et vite le championnat. Car la prépa, je ne suis pas fan, surtout en extérieur (rires), je préfère courir après un ballon plutôt qu’autour d’une piste. Mais ça passe généralement vite. Hâte aussi de découvrir le public bressan, du moins du bon côté car je le connais très bien en tant qu’adversaire (rires) et je pense que je vais préférer être du bon côté. Et puis la nouvelle salle qui arrive en octobre normalement. J’ai surtout hâte d’être avec le groupe, mes coéquipiers et de préparer au mieux cette saison. Il y a une très belle équipe sur le papier, à nous d’en faire une équipe injouable sur le terrain.
Un aperçu des paysages corses (Photo : Simon Darnauzan)