À quelques semaines d’un nouveau challenge au Caen basket Club, l’ancien coach de Mondeville, Hervé Coudray, répond à nos questions estivales où le mot d’ordre est « basketball never stop ».
Par Frédéric Dussidour.
Comment se passent tes vacances ?
Mes vacances se passent très bien, merci. Du soleil, la famille, des amis et du basket... J'ai passé un très bon et long moment aux USA (matchs NBA, WNBA, entraînements) puis trois semaines à encadrer des camps de basket.
Le premier à Rennes (Bretagne Basket Academy) avec des coachs anciens joueurs professionnels (Christophe Evano, Régis Racine, Bruno Coqueran, Karim Houari, Pierre Bonneau, etc.) et des coachs en activité (François Brisson, l'assistant de l'équipe de France féminine). Nous avons monté le Bretagne Basket Academy il y a 9 ans et c'est une belle réussite par le nombre de stagiaires (300 en 10 jours) et dans la dynamique créée pendant le camp.
Le second est devenu une véritable institution puisqu'il s'agit du Summer Training Camp d'Autrans, dont les coachs fondateurs sont Jacques Vernerey et Frédéric Crapez. Un cadre magnifique dans le Vercors, une dynamique à l'américaine et des contenus d'entraînements très pointus permettent aux jeunes et aux coachs de voir se proposer des ''devoirs de vacances'' pour les uns ou des piqûres de rappel pour les autres. ''STC is magic'' crient souvent les stagiaires au point que cette année, STC fête ces 20 ans.
Tu ne fais jamais de pause ?
Pause basket ? Non, je fais très peu de pause basket. Après 3 jours d'arrêt, les jambes me démangent et ma tête se remet en mode ''basketball coaching".
Pratiques-tu d’autres sports que le basket pendant les vacances ?
J'essaie de me tenir en forme grâce à un ami coach sportif personnel (Romain Morin ''Sport toi bien'') qui possède une salle me permettant de faire du cardio et de la muscu. À Autrans, mon coach est Jacques Vernerey qui soigne ma remise en forme avec du vélo.
Pendant cette période estivale, qu'est-il important de faire ?
D'abord se soigner si des blessures ont eu lieu en fin de saison, récupérer mentalement et psychologiquement et se remettre à courir ainsi que du renforcement musculaire et gainage. Ensuite, c'est le temps idéal pour travailler ses points forts et masquer ses faiblesses. C'est la période idéale pour le faire, moins de stress, pas de nécessité d'être performant immédiatement. Beaucoup de joueurs et joueuses de nationalité française font appel (en les payant) à des coachs chargés de leur perfectionnement en travaillant individuellement.
Coupes-tu totalement du basket ?
Non, je ne coupe pas du basket. Je prends énormément de plaisir à encadrer ces camps de basket et à revoir des amis-coachs que je ne vois pas pendant la saison car ils sont comme moi sur des équipes de championnat de France. D'autre part, je vais chaque année aux USA pour voir des entraînements, des matchs NBA, WNBA, des camps et des séances de travail individuel afin de faire ma formation continue et de développer mon réseau de coachs et joueuses.
Photo : Sébastien Meunier
...
Quel est ton meilleur souvenir de vacances ?
Mon meilleur souvenir de vacances est mon voyage en Floride en juin pendant les finales NBA Miami-Spurs et les longues périodes de shopping dans les outlett malls...
Si on t’offre un billet d’avion, où irais-tu ?
Si on m'offre un billet d'avion, je repars immédiatement aux USA. Je rêve d'y travailler, de vivre une saison universitaire ou de WNBA et pourquoi pas de NBA. C'est un autre monde.
Plage ou montage ?
Plage en été sans hésitation.
Que faisais-tu en vacances quand tu étais petit ?
Je me souviens très bien des vacances avec mes parents en Camargue et l'on passait notre temps à la plage, à recharger nos batteries au soleil et à jouer au basket dehors en famille sous 35 degrés.
L’intersaison est-elle trop courte ou trop longue ?
L'intersaison est trop longue, heureusement que les camps de basket sont là sinon je serai en manque.
La reprise, hâte ou pas hâte ?
La reprise ? Très hâte bien sûr avec ce nouveau projet du Caen Basket Calvados et avec un ambassadeur comme Nicolas Batum. Comme toute l'équipe, j'attends avec impatience la reprise de l'entraînement. On a tous envie de participer à cette très belle aventure que d'aider à la remontée du CBC vers un niveau qu'il a connu et qu'il souhaite retrouver. On a tous envie de donner du plaisir à tous les dirigeants, à tous les spectateurs et à toutes les personnes qui s'investissent aujourd'hui mais aussi à tous ceux qui ont énormément donné depuis des années. ''Seul, on va plus vite, mais ensemble on va plus loin'' alors rassemblons nous pour réussir ce superbe challenge.