Nouveau venu dans le Béarn, l’américain Mike Scott (2,03 m, 27 ans) remplacera l’emblématique Antoine Mendy, parti en direction de Dijon. Après un parcours européen riche qui l’a vu évolué à l’Etoile Rouge de Belgrade la saison passée, l’ailier a donc posé ses valises à Pau il y a quelques jours. Il semble d’ailleurs que la culture rigoureuse du basket d’Europe de l’Est soit ancrée dans l’esprit du joueur.

« Nous avons travaillé sur notre alchimie pour être une équipe complète. Les meilleures équipes du monde sont des équipes complètes. L’important est la discipline, la défense et de partager le ballon », décrit le le nouvel élément de l’EBPLO au quotidien Sud Ouest.

Le joueur formé à Kent State appréhende en out cas sa découverte de la Pro A avec confiance et sérénité, affirmant être entouré de coéquipiers prêts à aller au combat. C’est avec beaucoup d’envie et de motivation que l’ancien joueur de Goëttigen abordera donc cette première année en France.

« Je n’ai jamais peur, je ne suis jamais intimidé. Nous avons une équipe pleine de guerriers. C’est un pas en avant. Je suis excité à cette idée. D’autant que j’ai un rôle majeur dans l’équipe. Il y a beaucoup de concurrence dans le basket français. Mais c’est difficile de comparer (avec la Serbie) tant que je n’ai pas joué un match entier », explique-t-il.

Mike Scott (photo : D.R.)

Alors que tous les clubs de Pro A ont repris l’entraînement et préparent activement la saison à venir, nous vous proposons, pour vous faire patienter jusqu’à la reprise du championnat, de vous replonger dans le bain avec la chronique « Eddy moi tout ». Diffusée sur Sport+ à la mi-temps des rencontres du lundi soir durant la saison, cette chronique du journaliste George Eddy vous permet de mieux découvrir le basket français et ses acteurs, au travers de leurs parcours et de leurs souvenirs.

Aujourd’hui, rencontre avec le jeune international français du Paris-Levallois Andrew Albicy.

Après un début de championnat d’Europe au plus que parfait (six victoires en six rencontres), l’équipe de France U18 féminine se présentait en quarts de finale face à la Turquie avec le statut de favorite. Les partenaires de Clarince Djaldi-Tabdi (24 pts à 10/10, 7 rbds) ont fait honneur à leur rang et se sont facilement imposées (73-42). Demain (18h15), elles défieront la Serbie pour une place en finale.

Invaincues depuis jeudi dernier, les Françaises n’ont pas tremblé une fois le premier match couperet arrivé. Après un début de rencontre accroché (16-11 après 10 minutes) où les deux équipes n’ont pas fait preuve d’une grande adresse, c’est Clémentine Morateur (19 pts, 5 rbds, 3 pds) qui va débloquer la situation. Adroite longue distance (5/7 à 3-pts), la pensionnaire du Centre Fédéral a permis de faire sauter le verrou turc. Dominatrices dans tous les secteurs du jeu et notamment aux rebonds (47 à 27), les coéquipières de Marie Mané (7 pts, 6 rbds, 2 pds) ont profité de l’extrême maladresse de la Turquie (26,8% aux tirs) de Melis Gülcan (13 pts, 3 rbds, 2 pds) pour faire prendre le large (43-20 sur les deuxième et troisième quart-temps).

Au finale une victoire tranquille pour les joueuses d’Arnaud Guppillotte qui défieront la Serbie demain pour une place en finale. Mercredi, en match de poule, les Bleues avaient battu la Serbie de onze points (53-42).

Grosse prestation de Clarince Djaldi-Tabdi (photo : FIBA Europe)

Annoncé à Malaga ce matin par la presse espagnole, Johan Petro (2,13 m, 27 ans) n’ira pas en Espagne. S’il s’apprête bien à quitter la NBA pour la première fois depuis 2005, le pivot de l’équipe de France ne reviendra toutefois pas jouer en Europe. Misko Raznatovic, son agent, annonce que son client va prendre la direction de la Chine.

Johan Petro s’next destination is China. He didnt sign for Unicaja. Same false source (web site) for Kelati in Trabzon and Ivanov in Virtus

— Misko4Raznatovic (@MiskoRaznatovic) August 23, 2013

Du haut de ses 473 matches NBA entre Seattle, Oklahoma City, Denver, New Jersey et Atlanta, le champion de France 2004 va ainsi probablement réussir à décrocher un contrat très lucratif dans un championnat qui abrite de plus en plus d’anciennes gloires en fin de carrière, au détriment d’une éventuelle place en Euroleague avec Malaga par exemple.

Le Parisien va devenir le troisième joueur français à fouler les parquets chinois depuis 2010 après Hervé Lamizana et Jérôme Moïso.

Au sein d’une ligue qui se termine dès le mois de mars, Johan Petro pourra donc éventuellement rêver d’un retour en NBA dès les playoffs 2014 afin d’aider un candidat au titre en quête d’un big man. Mais avant de penser à l’Empire du Milieu, il y a déjà un Euro à disputer.

Johan Petro (photo : Myriam Vogel)

Pour son huitième match de préparation, l’équipe de France masculine va défier l’équipe d’Espagne, sa bête noire depuis plusieurs années. Si la rencontre est amicale sur le papier, il devrait en être tout autrement sur le parquet. Toutefois, les Bleus devront faire sans leur maître à jouer Tony Parker. Touché au genou hier à l’entraînement, le Spur ne sera pas aligné par mesure de précaution indique la FFBB.

Johan Petro ne sera également pas de la partie. L’intérieur français – en partance pour la Chine la saison prochaine – s’est donné une entorse de la main droite hier durant le même entraînement. Il sera ménagé par le staff.

Les deux joueurs devraient en revanche être opérationnels pour le match retour lundi soir à Montpellier.

Tony Parker (photo : Myriam Vogel)

Alors que Boulazac entame un week-end riche d’enseignements pour la suite de sa préparation avec des matches amicaux à venir contre l’Élan Béarnais et Limoges, le BBD sera en effectif réduit pour ces deux rendez-vous.

Particulièrement impressionnant depuis le début de la préparation avec 30 points (à 81% aux tirs) en 22 minutes contre Nantes puis 21 unités face au Portel, l’ailier-fort Justin Rutty souffre d’une petite déchirure à la cuisse. Le MVP du championnat de Suisse 2013 sera éloigné des parquets pour dix jours a indiqué Sylvain Lautié au quotidien Sud-Ouest.

Il sera accompagné sur la touche par Seidou N’Joya. L’ancien meneur de Bourg-en-Bresse s’est fait mal à la cheville et sera préservé ce week-end.

Photo : Loic Favard

Touchée par une avalanche de pépins avec les absences de O’Darien Bassett, Kevin Corre et John Flowers, la JL Bourg est pourtant parvenue à aller s’imposer aisément à Fos-sur-Mer ce soir.

Dans un match qui faisait office de prélude à la première journée du championnat, les hommes de Frédéric Sarre l’ont emporté 70-49 grâce notamment à une excellente performance d’Alexis Tanghe.

John Ofoegbu et Mamadou Dia (photo : Seb-G)

Battu il y a trois jours par Charleville-Mézières lors de son premier match amical (75-92), Châlons-Reims a décroché aujourd’hui à Strasbourg la première victoire de sa présaison face à Souffelweyersheim (75-69).

Au cours d’un match très accroché, le récent finaliste de Pro B a su faire la différence grâce à un trio Michel Morandais (19 points à 7/15, 6 rebonds) – Ron Slay (21 points à 6/9, 8 rebonds, 4 passes) - (13 points à 6/11, 10 rebonds) des grands soirs.

En face, Daviin Davis s’est fendu de 11 points (à 3/9), 3 rebonds et 6 passes.

Les statistiques complètes.

John Turek (photo : Myriam Vogel)

Pour sa première sortie de la saison, Limoges s’est offert un succès confortable face à Poitiers (83-60). Rapidement en tête (42-30, mi-temps), le CSP a offert une prestation assez convaincante dans le sillage notamment de la raquette J.K. Edwards (18 points) – Adrien Moerman (16 points).

Toutefois, il faut souligner que le PB86 s’est présenté en effectif très réduit à Saint-Junien suite aux absences de Ronald Davis, Moustapha Fall, Arnauld Thinon et du pivot NJFL qui n’a toujours pas signé.

Les marqueurs de Limoges : Edwards 18, Moerman 16, Acker 13, Reynolds 12, Green 11, Boungou-Colo 7, Oriakhi 4, Pesquerel 1, Custos 1.

Les marqueurs de Poitiers : Ingram 17, Guillard 12, Souchu 11, Mendy 10, Harley 5, Aka 3, Diagne 2, Joumard, Joseph

Le quintet étranger de Limoges (photo : CSP Limoges)

Annoncé en Chine dans l’après-midi, Johan Petro (2,13 m, 27 ans) connaît le nom de son nouveau club. Le pivot de l’équipe de France défendra les couleurs des Lions de Zhejiang Guangsha, récent 6e de CBA.

Free agent center Johan Petro has agreed to a deal with Zhejiang Guangsha Lions of China, agent Giovanni Funicello told HoopsHype.

— HoopsHype (@hoopshype) August 23, 2013

HoopsHype précise que l’ancien joueur de Pau-Orthez ne possède pas de clause de départ donc il ne pourra pas rejoindre la NBA en cours de saison.

Passé par Seattle, Oklahoma City, Denver, New Jersey et Atlanta au cours de ses 473 matches NBA, c’est la première fois qu’il quitte la grande ligue américaine depuis 2005.

Photo : Myriam Vogel

Le premier gros tournoi de l’intersaison se dispute ce week-end à Aix-les-Bains avec l’AMSB, Dijon, l’ASVEL et Roanne. Résumé de la première journée.

Dijon – ASVEL : 70-63

En ouverture du Tournoi des Champions, la JDA a logiquement pris le meilleur sur une équipe villeurbannaise, privée de son MVP Edwin Jackson. Rapidement en tête (36-30, mi-temps), les Bourguignons ont géré la deuxième partie de la rencontre pour s’ouvrir les portes de la finale.

Aix-Maurienne – Roanne : 74-76

Tenante du titre, la Chorale pourra défendre son trophée. Les joueurs de Frédéric Brouillaud se sont difficilement imposés face à une équipe savoyarde qui a fait belle figure devant son public. Du côté ligérien, Charles Thomas a été excellent avec 22 points, Mark Lyons a rajouté 13 points tandis que Yohann Sangaré et Jamelle Haggins se sont fendus de 10 points.

Charles Thomas (photo : Cherkasy)

Sergio Rodriguez a tué le match en fin de dernier quart temps (photo : D.R.)

A Madrid, l’équipe de France – privée de Tony Parker et Johan Petro (voir ici) – a perdu pour la deuxième fois de sa préparation contre l’Espagne (85-76). Les Bleus ont pourtant été dans le coup toute la rencontre.

Pour son huitième match de préparation, l’équipe de France affrontait l’Espagne comme avant l’Euro 2011 et les Jeux olympiques 2012. La France a livré une bonne rencontre mais avait l’occasion de faire mieux. Encore une fois, le réalisme et l’expérience espagnole a pris le dessus au bon moment.

Les Bleus étaient pourtant le mieux parti grâce à l’axe de la génération 88 Nicolas Batum (17 points à 5/10, 7 rebonds et 4 passes décisives en 33 minutes) – Alexis Ajinça (7-16 après sept minutes de jeu). Mais ils ont encaissé un 14-2 et sur un tir de Fernando San Emeterio (10 points à 3/6 en 13 minutes), l’Espagne est passée devant (22-20). La partie fut ensuite un chassé-croisé même si les champions d’Europe en titre ont tout de même globalement dominé. Excepté en début de deuxième mi-temps. A -1 à la pause (34-33), la France a effectué un bon retour des vestiaires pour virer en tête pendant plusieurs minutes, portant son avance à 7 points (40-47).

Ricky Rubio s’occupe de tout

Puis Ricky Rubio a pris les choses en main. Le meneur des Minnesota Timberwolves a d’abord permis à son équipe de revenir à -2 grâce à une interception sur Thomas Heurtel au milieu de terrain. Ensuite, il s’est baladé face à son ancien rival des compétitions jeunes Antoine Diot.

La France a alors tenu grâce à son adresse extérieur (5/14 derrière l’arc), notamment de Mickaël Gelabale (16 points à 5/9 et 3 rebonds en 31 minutes). Elle était toujours à -2 à dix minutes de la fin après un panier incroyable de Rudy Fernandez (13 points à 4/5 en moins de 19 minutes). Mais une série de 3 points de Sergio Llull (12 points à 3/3 derrière l’arc en 20 minutes) a permis aux Espagnols de définitivement prendre le dessus. Sergio Rodriguez a terminé le boulot en toute fin de rencontre (12 points à 5/8 et 3 passes décisives en 18 minutes). Score final : 85-76.

Dominés dans la raquette où ils ont subi physiquement, auteur d’un trop grand nombre de fautes et surtout de balles perdues, les Français ont connu la difficulté. A eux de s’ajuster d’ici lundi soir pour la revanche à Montpellier dans une Arena pleine à craquer. Les Bleus devraient cette fois pouvoir compter sur Tony Parker et Johan Petro.

Il n’est pas rare de voir des rencontres se terminer sur un match nul en présaison. Denain et Saint-Quentin l’ont encore prouvé hier soir en se séparant dos à dos (79-79), les deux entraîneurs ayant décidé de ne pas disputer de prolongation en vue d’économiser leurs joueurs.

Pourtant, l’ASCDV aurait pu s’offrir un succès tranquille tant les locaux ont survolé la première mi-temps (53-33). Mais sans paniquer, en profitant notamment de la maladresse nordiste, le SQBB est revenu au contact et n’a vu la victoire lui échapper que sur un dernier tir de Maurice Acker.

Alors qu’il n’avait jamais dépassé les 14 d’évaluation l’an dernier avec Saint-Vallier, Vafessa Fofana a été particulièrement bon avec 15 points à 5/8, 4 rebonds et 2 passes pour 19 d’évaluation. Du côté picard, Julien Lesieu s’est fendu de 19 points à 8/13 et de 7 rebonds.

Photo : Corentin Santer

Nouveau meneur du Paris-Levallois, Daniel Ewing arrive dans la capitale française avec un CV bien rempli : capitaine de la célèbre université de Duke en 2004/05, 127 matches NBA avec les Clippers, ancien joueur du Khimki Moscou ou encore du Besiktas Istanbul.

Auteur d’une saison moyenne en Turquie sous les ordres d’Erman Kunter, le triple champion de Pologne aura la ferme intention de se relancer avec le club parisien. Vainqueur de la Coupe de Russie en 2011, le 32e choix de la Draft 2005 n’arrivera pas vraiment en terre inconnue en Ile-de-France puisqu’il connait parfaitement Jawad Williams et Sean May grâce à l’énorme rivalité qui régnait entre North Carolina et Duke en NCAA. C’est ce qu’il a confié au site officiel du Paris-Levallois :

« C’est probablement la plus grande rivalité dans le basket, mais aussi une des plus grandes dans le sport, entre ces deux superbes universités qui ne sont pas très éloignées géographiquement (25km). On continue d’en parler avec Jawad et Sean, mais ce n’est pas la guerre non plus ! (Rires). J’ai connu Jawad au lycée donc on a été ami avant qu’il aille à UNC et moi à Duke. Je connaissais pas Sean avant qu’il soit à UNC, mais ces deux là sont de bons gars, et de bons amis.« 

Mais aussi, l’ancien combo-guard de Los Angeles sait également à quoi s’attendre avec Gregor Beugnot. Daniel Ewing s’est en effet renseigné auprès de Shelden Williams, son ancien coéquipier à Duke, à propos du nouvel entraîneur du PL :

Encore une fois, c’était la meilleure opportunité pour moi. J’ai parlé avec le Manager Général (Jacques Monclar), et le coach disait de bonnes choses à propos de moi. C’est bien de venir dans un club qui te veut vraiment ! Je connaissais aussi Jawad et Sean. J’espère qu’on fera une belle saison ici. Je ne connais pas trop la ville et le club, mis à part que Paris est une ville touristique connue avec la Tour Eiffel et les musées (rires). Je ne connais pas Gregor Beugnot non plus mais un ancien coéquipier au lycée, Shelden Williams, a joué dans son équipe à Chalon l’année dernière. Je l’ai donc appelé et il n’a trouvé que des bonnes choses à me dire à propos de lui. Je ne connais pas les autres joueurs de l’équipe (sauf Sean May et Jawad Williams) donc tout est nouveau pour moi ici.

Avec 44 matches au programme, le groupe Canal s’apprête à faire les choses en grand pour l’EuroBasket 2013. Des personnages emblématiques du basket français feront d’ailleurs vivre les rencontres.

Ludovic Deroin sera accompagné de Gregor Beugnot en plateau pour les matches de l’équipe de France tandis que David Cozette et George Eddy seront assistés par Stephen Brun et Aymeric Jeanneau aux commentaires.

Gregor Beugnot sera le grand témoin sur le plateau de Canal + Sport aux côtés de @ludo_deroin pour les matches des Bleus à l’Eurobasket.

— David Cozette (@DavidCozette) August 23, 2013

Gregor Beugnot sera le grand témoin sur le plateau de Canal + Sport aux côtés de @ludo_deroin pour les matches des Bleus à l’Eurobasket.

— David Cozette (@DavidCozette) August 23, 2013

Jeune retraité sportif, Aymeric Jeanneau rejoint Sport+ (photo : SIG Basket)

Après avoir étudié de nombreuses pistes, Poitiers semble enfin avoir trouvé son bonheur au poste 5. Le PB86 s’est offert les services de Laurence Ekperigin (2,01 m, 25 ans), un Américano-Britannique qui sort d’une saison aboutie en deuxième division italienne du côté de Ferentino (13,9 points à 68%, 9,9 rebonds et 1 passe pour 19,9 d’évaluation en 28 matches). Le joueur a annoncé lui-même sa signature sur les réseaux sociaux.

Laurence Ekperigin avec l’équipe de Grande-Bretagne face aux Pays-Bas en août 2011 (photo : Dan Wooler / wooler.com/

Petit intérieur correspondant parfaitement aux standards de la Pro B, le natif de New York a démarré sa carrière professionnelle en 2010 en Corée du Sud après un cursus universitaire abouti en NCAA II à Le Moyne. Auteur d’une grosse saison en KBL où il s’est offert les honneurs du All-Star Game coréen (14,9 points à 59%, 7,9 rebonds et 1,4 passe pour 15,3 d’évaluation), il a ensuite trouvé une pige en Italie à Biella pour terminer sa première saison professionnelle mais surtout un beau contrat en Liga ACB en 2011/12 avec Gran Canaria. Pas vraiment aperçu à son avantage dans le championnat espagnol (2,1 points à 62% et 1,9 rebond en 17 matches) et en EuroCup (4 points à 50% et 3,2 rebonds en 6 rencontres), le futur Pictavien est ainsi parti chercher plus de responsabilités à Ferentino l’an dernier. Avec réussite puisqu’il s’est imposé comme l’un des meilleurs big man de Lega Due.

Capable d’évoluer sur les deux postes intérieurs, Laurence Ekperigin est décrit comme un joueur long, athlétique et à l’aise sur le tir en suspension. Contreur redoutable (2,6 en NCAA, leader de sa conférence), il devrait être la tour de contrôle de la raquette poitevine avec comme ambition de ramener rapidement le PB86 dans l’élite du basket français. Et peut-être de retrouver l’équipe nationale britannique qu’il avait côtoyé au cours de l’été 2011 avant l’Euro, en participant notamment au fameux tournoi amical de Londres. Tout un programme donc.

Sa carrière :

• 2006-2010 : Le Moyne (NCAA II).
• 2010-2011 : Mobis Phoebus (Corée du Sud).
• 2011 : Biella (Italie).
• 2011-2012 : Gran Canaria (Espagne).
• 2012-2013 : Ferentino (Italie).

L’effectif de Poitiers version 2013-2014 :

1 : Justin Ingram – Arnauld Thinon.
2 : Ronald Davis – Kevin Harley.
3 : Karim Souchu.
4 : Pierre-Yves Guillard – Elson Mendy.
5 : Laurence Ekperigin – Pape Badiane (blessé entre quatre et six mois) – Moustapha Fall.

Laurence Ekperigin Promotional Piece from Scott Pugnetti on Vimeo.

Avec un parcours riche (Bourges, Tarbes, Lattes-Montpellier), Ana Cata-Chitiga (23 ans, 1m95) est arrivée cet été du côté des Flammes Carolos de Charleville-Mézières (LFB) pour apporter toute son expérience et sa grande taille au club des Ardennes. Pour sa nouvelle formation, il revient sur son parcours et ses ambitions avec les Flammes Carolos.

Enfant de l’ASVEL, Ali Traore s’apprête à retrouver son club formateur. Non pas pour y jouer cette saison mais pour s’y entraîner et se remettre en forme dans l’attente d’un nouveau contrat, lui qui en a officiellement terminé avec sa rééducation ces derniers jours.

A partir de lundi, je vais faire la préparation avec l’ASVEL. Merci au club de me permettre de me remettre en forme avec eux. #lamaison

— Traore Ali (@bomaye12) August 24, 2013

Refouler le parquet de l’Astroballe lui rappellera forcément de nombreux souvenirs. MVP Français de Pro A en 2010 sous les couleurs villeurbannaises, l’international tricolore a notamment remporté avec l’ASVEL les titres de champion de France 2002 et 2009, le Match des Champions 2009 et la Semaine des As 2010. C’est donc tout naturellement qu’il va revenir finaliser sa préparation entre Rhône et Saône.

Ali Traore en 2009 avec l’ASVEL (photo : Tuan Nguyen)

Pièce maîtresse du Limoges CSP la saison passée, l’intérieur Jon Brockman (2,01 m, 26 ans) a rejoint cet été Chalon afin de disputer une coupe d’Europe. Resté en Pro A à la suite de sa très belle saison dans le Limousin (16,5 d’évaluation moyenne), ce joueur incroyablement dur et intense a expliqué les raisons de choix dans les colonnes du Journal de Saone-et-Loire.

« L’an dernier, les deux confrontations contre Chalon ont été des gros matches ( ndlr : 10 points et 17 rebonds pour Jon Brockman lors du match retour ). J’étais très excité de jouer contre Chalon. Et aujourd’hui, je suis très excité de jouer pour Chalon. Surtout que je vais découvrir la Coupe d’Europe. L’Eurocoupe, c’est un nouveau challenge pour moi », détaille le massif chalonnais.

Installé en Europe après plusieurs saisons en tant que joueur de complément en NBA, il n’a pas tiré un trait définitif sur un retour dans la grande ligue mais n’en fait malgré tout pas une obsession. Conscient des différences majeures entre le basket américain et français, l’ancien joueur des Bucks tire un constat qui peut surprendre.

« J’ai participé d’ailleurs cet été à la Summer League de New Orleans. Revenir un jour en NBA serait vraiment spécial. C’est un objectif mais si je n’y retourne pas, je resterai quand même serein. Quand j’étais petit, mon rêve c’était d’aller en NBA. Et j’ai déjà réalisé ce rêve [...] C’est sûr que je ne joue plus devant 20.000 spectateurs. Mais ce n’est pas non plus une finalité. Je suis heureux de jouer au basket et de pouvoir en vivre. Et puis les fans sont moins nombreux mais ils sont peut-être plus passionnés qu’aux États-Unis », estime l’ancien limougeaud.

Jon Brockman (photo : Sebastien Léger)

Le mois d’août se termine à peine et Aix-Maurienne vient déjà de subir son premier gros coup dur de la saison. L’AMSB va devoir se passer des services d’Erroyl Bing pour plusieurs semaines. Touché au pouce hier soir contre Roanne, le pivot américain souffre d’une luxation et a dû se voir poser quelques points de suture. Après avoir passé la soirée aux urgences de Chambéry, il a donné de ses nouvelles via un communiqué du club savoyard :

« C’est juste une très vilaine blessure au pouce mais il n’est pas cassé ! Ouf ! J’adore cette nouvelle équipe et j’espère la rejoindre très rapidement. »

Après avoir dû faire appel aux services de Marcus Sloan l’an passé pour compenser une première blessure d’Erroyl Bing, Aix-Maurienne va donc peut-être devoir songer à faire venir un pigiste médical.

Erroyl Bing à Bourg la semaine dernière (photo : François Pietzrak)