Troisième match de préparation et troisième défaite pour Le Havre (Pro A). Et à chaque fois contre une équipe de Pro B. Cette fois c’est Boulogne-sur-Mer (91-84). Le SOMB a d’ailleurs mené quasiment tout le match avec 22 points de Devin Mitchell et 20 de Mickaël Var. Pour le STB, Brian Boddicker a marqué 22 points.

Doublement battu à Vittel le week-end dernier pendant que l’Élan Chalon remportait l’Ain Star Game, Dijon a battu son voisin bourguignon en match de préparation ce mardi soir (83-70). Anthony Dobbins s’est bien mis en évidence avec 16 points et 6 rebonds en 31 minutes mais ce sont au total sept Dijonnais qui ont atteint la barre des 8 points (Mutuale, Prénom, Harris, Moss, Mendy, Campbell et donc Dobbins).

Les statistiques à retrouver ici.

Tony Dobbins a été bon contre Chalon (photo : Tuan Nguyen)

Bien que privé d’Anthony Fisher et d’Arnault Thinon, le Poitiers Basket 86 (Pro B) s’est imposé 77-70 contre l’Hermine de Nantes (Pro B) en match de préparation.

Le Basket Club d’Orchies (Pro B), tenu à 41 points ce week-end par Rouen, a imposé la même correction à l’ESSM Le Portel (Pro B). Le BCO a battu son voisin nordiste sur le score de 60-45.

Les marqueurs :

BCO : Rowland 10, Grier 6, Stanley, Petrovic 12, Gouez 9, puis Siegwarth 5, Noel, Doucoure 5, Brocheray 2, Taccoen 7.

Le Portel : Jackson 5, Wojciechowski, Wilson 6, Chathuant 10, Gibson 9, puis Maille 3, Charles 2, Zaki 2, Bronchard 8 et Bohling.

Opposé à l’équipe de Karlsruhe, qui évolue en regionalliga (la quatrième division divisée géographiquement comme la NM2), le BC Souffeweyersheim n’a fait qu’une bouchée de son adversaire du soir (83-53). Avec 16 points et 4 passes décisives pour 20 d’évaluation en 17 minutes, Jessie Begarin a livré une belle rencontre.

Les statistiques de la rencontre à retrouver ici.

16 d’évaluation pour Daviin Davis (photo : Myriam Vogel)

Pour son premier match de préparation, l’Orléans Loiret Basket (Pro A) a battu le Boulazac Basket Dordogne (Pro B) sur le score de 88-77. L’équipe de Philippe Hervé a fait exploser celle de Sylvain Lautié dans le deuxième quart temps (35-17). Brian Greene a réalisé une sortie dans la lignée de ses derniers matches de la saison 2012/13 : 23 points à 9/13, 4 rebonds et 4 balles perdues pour 21 d’évaluation en 22 minutes. Il a été bien aidé par sa doublure au poste 4, Abdoulaye Loum (18 points à 7/10, 3 rebonds et 3 balles perdues pour 17 d’évaluation en 17 minutes).

Les statistiques de la rencontre :

Lundi, le Nantes-Rezé Basket a retrouvé les chemins des parquets. L’occasion pour Emmanuel Coeuret, le coach, d’effectuer en conférence de presse une revue d’effectif et d’objectifs pour la saison à venir.

Conférence de presse – Reprise 2013 2014 par nantesrb

A l’occasion du Trophée du Golfe à Vannes le week-end dernier, Ouest France a interrogé Gregor Beugnot, le nouvel entraîneur du Paris-Levallois (Pro A). Le technicien ardennais explique une nouvelle fois son choix de rejoindre le club francilien.

« Le but, ce n’est pas de construire quelque chose d’éphémère, mais d’avoir une équipe dominante en championnat et capable de rivaliser avec les formations européennes. Mais ce n’est pas pour cette année, qui doit être la base des saisons futures. [...] Il faudra à un moment donné que Paris soit crédible et devienne la locomotive ou l’une des locomotives du basket français. »

Alors qu’il affirme ne viser que les playoffs pour la saison 2013/14 et le top 4 de la Pro A à moyen terme, Gregor Beugnot s’exprime par ailleurs sur la possibilité d’un investissement de Qatar Sport Investment (QSI) dans le club.

« Attention, moi je ne suis pas venu pour cela. On m’a dit : ‘On aimerait un jour que les Qatariens s’investissent dans le club et on a besoin pour cela de mettre un projet en place. Voulez-vous le faire?’ Cela m’a intéressé, même si le projet n’est pas si évident que cela. Après, si les Qatariens arrivent dans deux ou trois ans, je ne sais pas si je serai encore en place. Mais je pense que derrière, il n’y a pas un projet égoïste, seulement pour Paris-Levallois. Il y a une volonté de mettre des moyens pour que Paris ait un grand club de basket. »

Gregor Beugnot (photo : Olivier Fusy)

Peu après sa signature cet été, Pierre Vincent, l’entraîneur de l’ASVEL, avait annoncé qu’il comptait donner les « clés de la boutique » au jeune meneur américain Pierre Jackson. Mais après quatre rencontres amicales, l’ancien joueur de Baylor (NCAA) cherche encore sa place dans le collectif villeurbannais et tarde à trouver la bonne carburation. Et l’ASVEL envisage de recruter un autre meneur de jeu (qui pourrait être étranger) pour le seconder, et soulager le (très) jeune Arthur Rozenfeld (18 ans), encore un peu tendre pour la Pro A.

« Pour lui (Arthur), et pour nous, ce serait bien que nous ayons un joueur en plus, confie Pierre Vincent au Progrès. Mais nous ne sommes pas pressés et nous allons attendre de voir les opportunités qui vont se présenter à nous ».

Pierre Vincent (photo : Seb-g)

Nous y sommes. Après plusieurs semaines de préparation, l’équipe de France débute son EuroBasket ce mercredi face à l’Allemagne (21 heures, en direct sur Canal + Sport). Une délivrance pour les Bleus, qui piaffent d’impatience depuis leur arrivée vendredi en Slovénie.

« Ça commence à faire long. On en peut plus », soufflait ainsi mardi Thomas Heurtel, sur le site de la FFBB.

Pour le dernier entraînement, basé sur des ajustements tactiques, Vincent Collet a pu compter sur son effectif au complet. En effet, Joffrey Lauvergne, qui a été ménagé depuis la fin de semaine dernière, a pris part à l’entraînement collectif et tiendra sa place face à l’Allemagne.

A noter qu’en fin de séance, la délégation tricolore a reçu la visite de Pierre-François Mourier, ambassadeur de France en Slovénie, venu les encourager avant le début de l’EuroBasket.

Photo : FFBB

Capitaine emblématique du Fos Ouest Provence Basket où il évolue depuis 2005, Mamadou Dia (2,02 m, 35 ans) dit « Le Maire » s’est exprimé sur le site officiel de son club. Il parle notamment de son trio intérieur avec Sherman Gay et Moussa Badiane.

« C’est énorme ! Cette année, en matière de dissuasion, rebonds, logiquement on devrait être tranquille, ce qui nous faisait un peu défaut les années précédentes. Quand tu as les deux meilleurs défenseurs et rebondeurs des trois dernières années, normalement, ça le fait. Il y a Tanguy aussi. Maintenant il faut qu’on prenne les automatismes, avec le temps. Avec Théo et Edouard (Léon et Choquet, les deux meneurs de l’effectif, NDLR) pour jeter les balles en l’air pour les alley-oops, je pense que cette année il y aura du spectacle. Les amateurs et les supporteurs devraient se régaler, mais s’il ne faut pas non plus qu’on oublie de jouer au basket. Je préfère encore qu’on gagne tous les matchs avec des vieux lay-ups à la Mamadou Dia ! (rires). Maintenant si on a les deux, tant mieux ! Mais ça promet, on a une belle raquette. Les équipes adverses vont bien réfléchir avant de rentrer mettre des lay-ups. Ils vont bien bosser leurs floatters je pense… Parce que Moussa et Sherman, ils vont haut. Je n’ai jamais autant bossé mes feintes de ma vie à l’entraînement. En même temps c’est bien, ça fait bosser. Il y a du niveau. »

Mamadou Dia en amical contre Bourg (photo : Seb-g)

Sparring-partner depuis près de deux semaines à Saint-Quentin (Pro B), pour pallier l’absence de Jimmal Ball, le meneur guyanais Steeve Essart est actuellement en négociation avec le SQBB pour signer en qualité de pigiste médical de Ball jusqu’au 16 octobre. C’est ce que confirme le Courrier Picard.

Si les deux parties trouvent un accord, l’ancien joueur d’Antibes, avec qui il a décroché la montée en Pro A en juin dernier, restera donc en Picardie et entamera une troisième saison en Pro B.

Steeve Essart (à gauche) pourrait retrouver la Pro B avec Saint-Quentin (photo : Romain Robini)

Intégré au groupe professionnel de la Chorale de Roanne (Pro A) pour la préparation, le jeune Guershon Yabusele est au repos forcé. Victime d’une entorse à la cheville, il est arrêté jusqu’au 13 septembre annonce Le Progrès.

Joueur majeur en Espoirs, le natif de Dreux espère grappiller du temps de jeu en Pro A cette saison.

Il y a encore un peu plus de deux ans, le SPO Rouen était l’une des très grosses écuries de Pro B et goûtait de façon ponctuelle à l’élite. Désormais, le club normand doit faire avec des moyens plus restreints malgré le bel outil qu’est la Kindarena. Dans ce contexte, Laurent Sciarra est parvenu à remonter un projet cohérent à moyen terme, malgré l’échec aux portes des playoffs la saison passée. Cette saison sera l’occasion de passer un nouveau cap et de s’affirmer à nouveau comme une formation majeure de la division.

Ils arrivent : Henri Kahudi (Le Mans), Chrislain Cairo (Denain), Gary Florimont (Évreux), Mathieu Bigote (Le Portel), LaMarshall Corbett (Nantes), Bill Clark (Selcuk, Turquie), Kyle Spain (Magixx Matrixx de Wijchen, Pays-Bas).
Ils partent : O’Darien Bassett (Bourg), Fabien Ateba (Fos), Garry Chathuant (Le Portel), Moustapha Diarra (Évreux), Wendell McKines (Alaska Aces, Philippines), Tai Wesley (Den Bosch, Pays-Bas).

Les points positifs :

1. Des joueurs connaissant bien le basket hexagonal et en particulier la Pro B.
2. De jeunes joueurs avec une marge de progression intéressante (Kahudi, Courby, Cairo).
3. Un club qui travaille à nouveau dans la stabilité avec la prolongation de Laurent Sciarra pour trois ans.

Les points négatifs :

1. Un effectif où l’on ne retrouve que Da Silva, Courby et Gountas par rapport à l’an dernier.
2. Une préparation perturbée par plusieurs blessures, compliquant la mise en place d’automatismes.
3. Un banc qui parait court pour une saison de 44 matches ou plus (4 pros et un espoir).

Les joueurs :

Les meneurs :

• Philippe Da Silva (33 ans, 1,90 m) : Véritable relais du coach sur le terrain, Philippe Da Silva a d’ailleurs été comparé plus d’une fois au technicien rouennais. Meneur de jeu organisateur possédant une vraie science du jeu et de grandes qualités de passeur, le Franco-Portugais s’est affirmé durant ses années ébroïciennes comme l’une des références de la division  à son poste. S’il n’a pas réellement réussi la transition en Pro A avec le Paris-Levallois, il n’en reste pas moins une valeur sûre pour maîtriser le jeu de son équipe. Légèrement en-deçà sur le plan statistique l’an dernier, il aura cette année le rôle de mentor du jeune Henri Kahudi qui le secondera à la mène.
  Ses stats 2012-2013: 4,7 points à 32%,  3,5 rebonds et 5,1 passes pour 8,2 d’évaluation en 28 minutes (34 matchs)

Philippe Da Silva (photo : David Billy)

• Henri Kahudi (22 ans, 1,93 m) : En mal de temps de jeu au Mans l’an passé, le jeune frère de Charles est venu trouver davantage de responsabilités en Pro B. Malgré des prestations convaincantes avec les jeunes, ce meneur de jeu de grande taille n’a jamais réellement trouvé sa place en pro au sein de son club formateur. Au SPO, il devrait évoluer dans un contexte propice à sa progression où il sera entouré de personnalités connaissant parfaitement les ficelles du jeu (Da Silva et Sciarra). L’ancien Manceau arrive plein d’envie en Haute-Normandie, en atteste l’indemnité versée pour se défaire de sa dernière année de contrat au MSB.
  Ses stats 2012-2013 : 1,4 point à 28%, 1,1 rebond et 1 passe pour 1,4 d’évaluation en 10 minutes (33 matchs avec Le Mans).

Les arrières/ailiers :

• LaMarshall Corbett (24 ans, 1,90 m) : Connaissant désormais la Pro B après une première expérience mitigée à Nantes la saison dernière, l’arrière américain pourrait s’affirmer s’il enchaine sur sa dynamique de fin de saison (16,2 points à 50%, 3 passes pour 14,7 d’évaluation lors des 9 derniers matchs). Sa capacité à évoluer et assumer un certain leadership sera un facteur important dans la réussite rouennaise. Son expérience dans la division devrait être un avantage certain pour cet arrière athlétique, faisant preuve d’une adresse intéressante de loin.
  Ses stats 2012-2013 : 12,9 points à 48% aux tirs, 1,8 rebond, 2,2 passes pour 10,6 d’évaluation en 28 minutes (34 matchs avec Nantes)

• Malcolm Gountas (19 ans, 1,88 m) : Le jeune arrière a gouté à la Pro B l’an passé à 20 reprises, faisant souffler les cadres au sein du jeune groupe rouennais de la saison dernière. Capable d’apporter comme face à Alabama en préparation (8 points), le jeune élément du SPO devrait occuper la 10e place de l’effectif de Laurent Sciarra.
  Ses stats 2012-2013 : 0,9 point à 19%, 0,3 rebond et 0,4 passe pour -0,1 d’évaluation en 9 minutes (20 matchs).

• Bill Clark (25 ans, 1,95 m) : Arrivé à Fos en 2011 à sa sortie de l’université, cet ailier rapide et athlétique avait réalisé une bonne saison rookie au FOPB (13,5 points à 42% aux tirs, 4,6 rebonds et 2,6 passes) pour sa découverte du basket européen. Joueur complet capable d’apporter son écho aux rebonds, Clark apparaît comme la recrue phare du SPO et devrait disposer de très grosses responsabilités au poste 3 où il aura l’occasion de s’affirmer comme l’un des tous meilleurs à son poste en Pro B. Il dispose l’avantage de posséder l’expérience des playoffs, lui qui avait échoué aux portes de la finale face à Limoges en 2012.
  Ses stats 2012-2013 : 15 points à 47%, 6,9 rebonds et 3 passes pour 13,3 d’évaluation en 30 minutes (35 matchs en deuxième division turque).

Bill Clark (photo : David Billy)

• Mathieu Bigote (29 ans, 1,94 m) : Après de longues années dans les divisions inférieures où il était un joueur dominant, le Nordiste a tenté sa chance au Portel en Pro B la saison passée. Plutôt discret et assez irrégulier pour cette première expérience sur le tard dans l’antichambre du basket français, l’ancien Cognaçais a néanmoins démontré sa capacité à apporter offensivement (18 points face à Antibes, sa meilleure performance au scoring). Ayant désormais appréhendé les spécificités  de la division, le frère de Valentin devrait monter en puissance cette année. L’arrière a connu une préparation compliquée du fait d’une inflammation au tendon d’Achille.
  Ses stats 2013-2013 : 5,1 points à 35%, 0,9 rebond et 0,9 passe pour 3,6 d’évaluation en 15 minutes (36 matchs avec Le Portel).

Les intérieurs :

• Maxime Courby (22 ans, 2 m) : Ayant privilégié le projet normand l’été dernier après deux saisons avec Antibes, l’ailier a réalisé une saison tout à fait intéressante dans un rôle de rotation. Disposant d’un temps de jeu plutôt conséquent, le joueur formé à Gravelines-Dunkerque est très apprécié de Laurent Sciarra qui encense souvent son travail de l’ombre. A bientôt 23 ans, Courby possède déjà une solide expérience chez les pros avec trois saisons complètes au compteur et il devrait logiquement poursuivre dans sa progression cette année.  Polyvalent sur les postes 4 et 3, il devra néanmoins gagner en régularité afin de prendre une nouvelle envergure.
  Ses stats 2012-2013 : 5,2 points à 43%, 2,5 rebonds et 0,9 passe pour 5,6 d’évaluation en 21 minutes (31 matchs)

• Kyle Spain (26 ans, 1,96 m) : Arrivé au début de la préparation, ce poste 4 de petite taille aura la lourde tâche de combler le départ de Wendell McKines. Passé par la Belgique et les Pays-Bas depuis son arrivée en Europe, ce joueur ayant évolué au poste 3 par le passé possède un profil puissant et la capacité de peser au rebond malgré son déficit de centimètres. L’ancien coéquipier de Mehdi Cheriet à Diego State peut également apporter un danger extérieur grâce à une adresse plus que correct dans cet exercice (36,5% de réussite à trois points aux Pays-Bas). Son profil semble d’ailleurs complémentaire à Florimont et Cairo avec il sera associé dans la raquette rouennaise.
  Ses stats 2012-2013 : 16,1 points à 43%, 8,2 rebonds et 2,3 passes pour 14,1 d’évaluation en 32 minutes (20 matchs aux Pays-Bas)

• Gary Florimont (26 ans, 2,03 m) : Auteur d’une saison très intéressante dans un rôle de rotation, cet intérieur, également capable de jouer au poste 4, a quitté Evreux pour rejoindre le voisin rouennais afin de gagner en temps de jeu et en responsabilités. Au SPO, le champion de France Pro B 2009 tentera de prendre une nouvelle envergure et de démontrer qu’il peut être l’une des références JFL sur les postes intérieurs. En l’absence de Wood lors des playoffs, il a  connu une belle montée en régime. L’ancien Poitevin a d’ailleurs rejeté une offre de prolongation de deux ans de la part de l’ALM pour rejoindre le projet de Rouen, preuve de son envie et de sa motivation au sein de l’équipe de Laurent Sciarra. Il formera avec Cairo une paire de pivots JFL très intéressante.
  Ses stats 2012-2013 : 8,3 points à 50%, 3,9 rebonds et 0,8 passe pour 8,1 d’évaluation en 18 minutes (33 matchs avec Evreux).

Gary Florimont (photo : David Billy)

• Chrislain Cairo (22 ans, 2 m) : Après un passage discret en Pro B avec Antibes à seulement 18 ans, le Guadeloupéen était reparti s’aguerrir chez les espoirs du BCM Gravelines. A Denain l’an passé, ce poste 5 massif a fait étalage de tout son potentiel et de ses qualités, débutant quasiment toutes les rencontres de championnat. A seulement 22 ans, il apparaît d’ores et déjà comme un JFL solide de Pro B et aura l’opportunité de poursuivre dans cette voie et de gagner en expérience au sein d’une équipe plus ambitieuse que Denain. Possédant de bonnes mains comme en atteste son pourcentage de réussite (53,4%), il devra néanmoins veiller à ne pas être trop pénalisé (3,8 fautes en moyenne) s’il souhaite passer de longues séquences sur le parquet.
  Ses stats 2012-2013 : 8,2 points à 53%, 4,7 rebonds et 1,2 passes pour 8,8 d’évaluation en 25 minutes (34 matchs avec Denain).

Le coach :

Laurent Sciarra (40 ans) : Après son expérience compliquée à Vichy, il a plutôt bien réussi la transition rouennaise en prenant la suite de Michel Veyronnet, un défi qui ne s’annonçait pas des plus simples. Malgré la frustration de ne pas avoir atteint les playoffs, Laurent Sciarra est parvenu mettre en place une équipe plutôt performante malgré les restriction financières. Cette saison, il s’appuiera toujours sur son homme de confiance Philippe Da Silva, ainsi que sur des éléments référencés en France, pour tenter de rallier les quarts de finale du championnat.

Laurent Sciarra (photo : David Billy)

Notre avis :

Malgré le peu de stabilité de l’effectif du SPO Rouen, Laurent Sciarra a fait son marché relativement tôt, ce qui lui a permis d’attirer des joueurs de qualité tels que Florimont, Cairo ou Clark. Souhaitant travailler avec un groupe de guerriers, le technicien s’est également appuyé sur des garçons revanchards (Bigote) ou souhaitant prouver leur valeur (Kahudi). De même, hormis Spain et Kahudi, tous les autres joueurs ont une connaissance certaine de la Pro B. Ayant fait le choix d’évoluer avec seulement 9 « vrais » pros ainsi que le jeune Gountas, il sera intéressant d’observer si cet effectif possède la profondeur de banc suffisante pour tenir 44 matchs au sein d’une poule très relevée (Nantes, Poitiers, Evreux, Boulogne et Le Portel).

La capacité de Corbett a devenir un vrai leader offensif sera probablement un point crucial quant à la réussite rouennaise, tout comme le rendement de Spain qui possède le profil pour réussir en Pro B.  Cette équipe semble équilibrée du fait d’un mélange entre jeunes pousses prometteuses (Cairo, Kahudi, Courby) et joueurs d’expérience (Da Silva, Bigote, Florimont) et une troisièle non-participation conséchtve aux playoffs sonnerait évidemment comme un échec. Le division semblant toujours très dense, les places en phases finales seront dures à gagner mais le SPO semble pouvoir légitimement prétendre à une place dans le Top 9.

Dexter Strickland (photo : Streeter Lecka)

Tout juste sorti de la très prestigieuse université de North Carolina (7 points à 46%, 2,3 rebonds et 2,7 passes en 128 matches NCAA), le combo-guard Dexter Strickland (1,91 m, 22 ans) va démarrer sa carrière professionnelle en France. Le rookie s’est engagé avec le SOM Boulogne, récent quatrième de la saison régulière de Pro B. Olivier Bourgain, le GM du club nordiste, vient d’officialiser l’information.

Le combo guard dexter strickland de north Carolina sera boulonnais somb la prochaine saison#lnb

— BOURGAIN Olivier (@BOURGAINO) September 4, 2013

Triple champion du New Jersey avec son lycée de St. Patrick, le nouveau Boulonnais a commencé à faire parler à cette époque. Sélectionné pour le McDonald’s All-American Game à Miami en 2009, il appartenait à la caste des meilleurs jeunes joueurs des Etats-Unis, ce qui lui a permis de rejoindre la très prestigieuse université de North Carolina, tout juste sacrée championne NCAA.

De 2009 à 2013, Dexter Strickland a fait ses gammes avec les Tar Heels. Titulaire dès sa deuxième saison, il a cependant été coupé dans son élan par une rupture des ligaments antérieurs en janvier 2012. Revenu à la compétition en 2012/13, l’ancien coéquipier d’Harrison Barnes s’est fait remarquer en présentant le meilleur ratio passes décisives / balles perdues de toute la NCAA (3,19). Même s’il a montré qu’il pouvait driver correctement une grosse écurie (7,8 points à 44%, 2,4 rebonds et 4,2 passes en 28 minutes en 2012/13), le natif de Rathway (New Jersey) n’a pas été drafté en juin dernier, probablement à cause d’un tir lointain inexistant (22,2% en carrière NCAA).

Signataire de son premier contrat professionnel avec Boulogne, il pourra étaler toutes ses qualités athlétiques en Pro B. Très rapide, il est fort en pénétration et peut se révéler dissuasif en défense. Complémentaire du shooteur Angelo Tsagarakis, il est la dernière recrue du SOMB.

L’effectif de Boulogne version 2013/14 :

• Loïc Akono – Charly Pontens.
• Dexter Strickland – Angelo Tsagarakis.
• Deven Mitchell – Mamadou Sy.
• Mickaël Var – Mehdi Cheriet.
• Zachery Peacock – Junior M’Bida.

Les qualités athlétiques de Dexter Strickland en images.

Malgré la faute offensive, ce dunk sur Kyle Singler (Detroit Pistons) vaut aussi le détour.

Interrogé par le site officiel de la JL Bourg le lendemain de la défaite de son équipe en finale de l’Ain Star Game contre l’Élan Chalon, Simon Darnauzan estime que la formation bressane a encore beaucoup de boulot même si elle a commencé sa préparation très tôt.

« On est loin d’être prêt. Physiquement je pense qu’on commence à être en forme même si on voit encore que sur le match d’hier (samedi) on a des trous d’airs physiquement mais ça c’est logique car on est à 15 jours du début de championnat. Collectivement, on est loin d’être prêt car il y a énormément de talents offensifs dans cette équipe et Fred essaye d’utiliser toutes les qualités des joueurs pour les mettre en avant sur chaque système de jeu. Il nous a donné beaucoup d’infos d’un coup donc on a eu du mal à digérer tout ça. Il nous manque encore les automatismes car on n’est pas complet depuis le début et on le voit sur les pertes de balles en matchs qui sont un peu stupide. Mais ils vont venir au fur et à mesure de la saison parce qu’on ne les aura pas dès le premier match face à Fos. On va monter crescendo durant l’année pour finir, j’espère en apothéose à la fin de la saison régulière. »

Le champion de Pro B 2008 avec Besançon a aussi évoqué le cas Alexis Tanghe, excellent depuis le début de la présaison (28 points en 26 minutes contre Fos ; 20 points à 5/5 derrière l’arc et 8 rebonds en 18 minutes contre l’ASVEL ; 22 points à 8/11 contre Chalon).

« Alexis est en train de prendre une dimension impressionnante. Notre job à nous sera de le garder à ce niveau là et que si surtout il redescend, et ça va arriver car c’est humain, il va falloir qu’on l’accompagne pour qu’il retrouve une moyenne stable. »

Alexis Tanghe (photo : Seb-G)

En ouverture de l’EuroBasket dans le Groupe B, la Lettonie s’est défaite de la Bosnie-Herzégovine grâce à l’impact de Rolands Freimanis (86-75).

Dans un groupe B ouvert derrière la Serbie et la Lituanie, la Lettonie et la Bosnie-Herzégovine vont devoir se battre pour atteindre le second tour. A cet effet, la confrontation entre les deux équipes revêtait déjà une certaine importance. Et ce sont les Baltes qui ont mieux géré leur entame de tournoi dans le sillage d’un Rolands Freimanis (24 pts en 16 minutes) sur un petit nuage. L’intérieur a pris le dessus sur ses concurrents dans le 2e quart-temps (23-13) permettant ainsi à la Lettonie de faire le trou.

Les Bosniens de Mirza Teletovic (18 pts, 8 rbds) vont courir après le score pendant près de vingt minutes. En vain, la faute à une forte maladresse (35%) et un passing game suspect (4 passes décisives durant le match). La Lettonie contrôle son sujet en fin de match et s’impose de neuf points (86-75). Une victoire pleine de promesse pour la suite de la compétition, demain contre le Monténégro. En revanche pour la Bosnie-Herzégovine il va falloir réagir demain face à la Serbie. Pas simple.

Rolands Freimanis a fait parler sa taille pour la Lettonie (photo : FIBA Europe)

Beaucoup plus complète, l’équipe de Géorgie a facilement battu la Pologne pour le premier match du Groupe C (84-67).

En prémisse de la compétition, certains pronostiqueurs n’hésitaient pas à faire de la Pologne un outsider tant sa raquette – composée de Marcin Gortat (12 pts, 8 rbds, 4 pds) et de Maciej Lampe (10 pts, 5 rbds) – offrait de belles perspectives. Mais ce dernier, rapidement touché par les fautes à l’instar de l’autre homme fort de l’équipe, Thomas Kelati, la Pologne n’a pas résisté longtemps au show proposé par une équipe de Géorgie très agréable à voir jouer.

Avec cinq joueurs à plus de 10 points – dont les deux fers de lance aujourd’hui,  Viktor Sanikidze (23 pts, 6 rbds) et Manuchar Markoishvili (18 pts, 3 rbds) -, la Géorgie a surfé sur les pertes de balle polonaises ainsi que sur adresse à trois points correcte (32%). En définitive, le match était plié à la mi-temps (39-22) et le coach géorgien a pu faire tourner son effectif au cours des vingt dernières minutes.

Viktor Sanikidze a réalisé un match plein pour la Géorgie (photo : FIBA Europe)

Pas au mieux en préparation, la Turquie partait tout de même favorite face à la Finlande. Toujours redoutables, les nordistes ont déjà les pronostics et se sont imposés de six points (61-55).

Dans une rencontre où la maladresse aura été reine (31,7% de réussite pour chaque équipe) et où Hidayet Türkoglu (8 pts à 2/12) aura notamment été particulièrement en dedans pour la Turquie, les Finlandais ont profité de leur légendaire momentum à longue distance (11/31 à 3-pts) pour venir à bout de pâles Turcs. Les partenaires de Petteri Koponen (12 pts, 9 rbds, 3 pds) ont réussi à faire le trou dans le deuxième quart-temps (22-11) et ont ensuite résisté au retour d’Ender Arslan (12 pts, 4 rbds, 5 pds) and co.

La Turquie va devoir réagir demain face à l’Italie sous peine de se compliquer fortement la tâche.

Petteri Koponen a mené la Finlande (photo : FIBA Europe)

Sans succès en préparation, la Grande-Bretagne s’impose au bon moment, à savoir lorsque la compétition commence. Victoire contre Israäl après prolongation (75-71).

Avec les absences de ses stars NBA, la Grande-Bretagne ne présentait pas un visage reluisant à l’aube de cet Euro. Force est de constater que Joe Prunty, le sélectionneur, avait bien caché son jeu. Dans le sillage de Kyle Johnson (22 pts, 6 rbds), les joueurs d’outre-Manche ont parfaitement débuté la rencontre (22-17). Trop apathiques en défense comme en attaque, les Israéliens vont peiner à revenir à la marque avant la mi-temps (34-30). S’en suit un joli mano a mano où le passing game d’Omri Casspi (13 pts, 11 rbds) et ses coéquipiers va commencer à payer. Avec 9 points d’avance (57-66) à 3 minutes du terme, on pensait la chose entendue en faveur d’Israël. Mais c’était sans compter sur l’abnégation de Kieron Achara (18 pts, 13 rbds) et de sa troupe.

Au final la Grande-Bretagne décroche la prolongation puis un succès qu’Israël n’aurait jamais du laisser passer. Une défaite qui pourrait bien coûter cher au moment d’observer le classement à la fin du premier tour.

Kyle Johnson, grand artisan du succès de la Grande-Bretagne (photo : FIBA Europe)